« Il n’est plus temps de réformer la France, mais de la sauver. C’est pourquoi j’ai décidé de me présenter à l’élection présidentielle », a déclaré l’ancien éditorialiste du Figaro et de CNews dans une vidéo de sept minutes, lisant une lettre aux fraux accents dramatiques et nostalgiques, entrecoupée d’images d’archives et de sa campagne. Il justifie sa déclaration de candidature en avançant : « Je me suis contenté du rôle de journaliste, d’écrivain, de Cassandre, de lanceur d’alerte. Je croyais alors qu’un politicien allait s’emparer du flambeau que je lui transmettais. Je me disais à chacun son métier. A chacun son rôle, à chacun son combat. Je suis revenu de cette illusion. »
A quatre mois et demi de l’élection, l’ancien chroniqueur du Figaro et de CNews est donc lancé officiellement au bout d’une précampagne électrique, émaillée de plusieurs polémiques. Eric Zemmour, 63 ans, doit tenir son premier véritable meeting de campagne dimanche après-midi au Zénith de Paris.
La CGT, Solidaires et Jeune Garde antifasciste ont déjà promis une manifestation pour faire « taire Zemmour » à 13 heures dans la capitale.