Samedi 16 juillet, huit personnes ont été tuées et plus d’une centaine d’autres blessées lors de violences en marge du match opposant le Stade de Mbour à l’US Ouakam, lors de la finale de la Coupe du Sénégal, au stade Demba-Diop de Dakar. Les témoignages affluent, permettant de peciser les circonstances qui ont conduit au drame, et le procureur de la République a assuré ce lundi qu’ «aucune piste ne sera négligée » dans l’enquête actuellement en cours. Le gouvernement a pour sa part suspendu toutes les manifestations sportives et culturelles jusqu’à la date des élections législatives, le 30 juillet prochain.
Augustin Senghor, a accepté de revenir pour Jeune Afrique sur ces graves incidents. Le président de la Fédération sénégalaise de Football (FSF), qui délègue l’organisation de la finale à la Ligue de football professionnel (LFP), veut que les hooligans soient plus durement sanctionnés.
Entretien...
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Jeune Afrique : Avez-vous des informations sur le dernier bilan de ce drame ?
Augustin Senghor : Il est de huit morts et de 150 blessés, dont dix graves, mais dont la vie n’est pas en danger. Il s’agit surtout de fractures ou de gros hématomes. Beaucoup de blessés parmi les plus légers ont regagné leur domicile. Mais c’est un bilan terrible. Ce sont principalement les jeunes, entre 16 et 40 ans, qui ont été les plus touchés.
Où en est l’enquête, souhaitée par les plus hautes autorités de l’État ?
Elle avance. Les premières auditions ont été menées. Elles vont concerner les responsables de la sécurité, des forces de l’ordre, les représentants des deux clubs, du stade Demba-Diop, de la LFP – à qui la FSF délègue l’organisation de la finale. Mais la Fédération est totalement solidaire. Il est possible, aussi, que d’autres personnes soient entendues prochainement, pour déterminer les causes de ces terribles incidents.
L’US Ouakam a parmi ses supporteurs des gens très violents, de vrais hooligans
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