Enquête parlementaire : Colonel Ndao prend la défense du magistrat Cheikh Tidiane COULIBALY

POLITIQUE
Dimanche 28 Janvier 2024

Alors que les séances plénières dans affaire de corruption présumée au Conseil constitutionnel sont prévues mardi 30 janvier, l’ancien officier de la gendarmerie est sorti, hier, pour apporter sont soutien à l’un des juges du Conseil constitutionnel. «Le magistrat cheikh Tidiane Coulibaly était l’un des juges dans l’affaire Me Seye” , a écrit le Colonel Abdou Aziz Ndao. L’ancien officier de la gendarmerie Colonel Abdou Aziz Ndao a pris le contre-pieds du PDS dans sa démarche contre le Conseil constitutionnel pour défendre le magistrat Cheikh Tidiane Coulibaly. Ce dernier a été nommément cité  par le PDS dans la supposé affaire de corruption au Conseil constitutionnel ayant conduit l’élimination de Karim Wade de la présidentielle selon le PDS. «Jai eu a participer à l’enquête concernant l’assassinat de Me Sèye. Il se trouve aussi qu’un des sages en l’occurrence le magistrat Cheikh Tidiane Coulibaly était à  l’époque un des juges ayant intervenu dans cette affaire en sa qualité de président de la chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar», a-t-il écrit.

Selon Abdou Aziz Ndao, “suite à des accusations contre des personnes arrêtés par la gendarmerie lors de cette enquête (…) il a été chargé avec le Capitaine Sidya Diédhiou par la chambre d’accusations de mener l’enquête sur ces faits. “Cette enquête avait démontré que les seuls faits et personnes qui pouvaient lier la bande à Clédor au PDS notamment la remise d’argent pour l’achat d’armes des armes par Mody Sy et une réunion est la bande et certains responsables du PDS à Pout (…) avaient été obtenus sur la base de tortures», précise le colonel Ndao. A en croire l’ancien attaché militaire de l’ambassade du Sénégal à Rome , le magistrat Cheikh Tidiane Coulibaly  avait annulé sans hésiter toute la procédure incriminant le PDS. «C’est ce même juge qui auparavant avait relaxé  Me Wade dans une procédure sur la base de la liberté de culte. Wade avait organisé des prières pour le départ de Diouf et avait été arrêté sur la voie publique par attroupement et manifestation non autorisée», rappelle-t-il.