" Nous assistons à une vaste politique d’improvisation économique, dont le désastre ne peut avoir que pour nom le plan Sénégal émergent et dont les conséquences ne peuvent avoir comme effets la calamité, la précarité et la pauvreté dans lesquelles nos populations sont secouées ", dit-il.
Du point de vue économique, insiste l'ancien ministre, "le Plan Sénégal émergent est un échec car après 10 ans de magistère, si le président Macky Sall pense à l’emploi des jeunes, à la cherté de la vie, du logement, du coût du bien-être des populations, si à la fin du deuxième et dernier mandat le président de la république se préoccupe de la qualité de vie des populations, c’est parce que le résultat de sa politique économique est un désastre pour le Sénégal. Il suffit d’interroger les Sénégalais, de voir dans quelle mesure la jeunesse sénégalaise est désemparée, combien la famille sénégalaise est déstructurée, combien le monde rural est déchiqueté, combien l’emploi des jeunes constitue encore une fois le talon d’Achille de notre politique économique ".
Pour le leader du Grand parti toujours, "Le président et son clan ont choisi de vouloir faire opérer à notre constitution un coup d’Etat civil par une troisième candidature illégale, illégitime. Et c’est la raison pour laquelle j'en appelle à la vigilance du peuple sénégalais, à l’engagement de la jeunesse de notre pays. J’interpelle la communauté internationale afin que le droit, et la constitution du Sénégal qui consacrent deux mandats consécutifs pour le président de la république, soient respectés.
L’obligation de respecter la constitution leur sera imposée", martèle le progressiste qui estime être en mesure de réussir un grand rassemblement autour de sa personne en 2024.