(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); C’est l’une des plus grosses surprises des longues tractations qui ont abouti à la formation de la coalition Mankoo Taxawu Sénégal, dirigée par Khalifa Sall, le maire de Dakar embastillé à Rebeuss. Idrissa Seck, ancien Premier ministre et candidat malheureux par deux fois à l’élection présidentielle, a viré sa cuti en acceptant de se ranger derrière le maire embastillé de Dakar. Là où cette querelle de préséance comme « tête de liste nationale » pour les élections législatives a conduit au clash avec le Pds de l’ancien Président Abdoulaye Wade. Pourtant, non sans une certaine morgue, Idrissa Seck a toujours clamé haut et fort qu’il n’a jamais été intéressé que par une place : celle de « numéro 1». (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Attitude qui l’a longtemps desservi aux yeux d’une certaine opinion en le caricaturant, au mieux comme un homme pressé, au pire comme une sorte d’avatar d’Iznogoud, ce personnage de bande dessinée obsédé par sa volonté d’être « calife à la place du calife ». Que s’est il passé pour que l’ancien Premier ministre de Wade accepte de se ranger derrière Khalifa Sall, un adversaire probable à la présidentielle de 2019 ? Si Idy a décidé de faire profil bas, c’est qu’il est devenu un général sans troupes et qu’il compte beaucoup sur les succès électoraux escomptés par la coalition Manko pour se refaire une virginité politique.
Une lente descente aux enfers
Depuis l’accession de son rival Macky Sall à la magistrature suprême, l’ancien maire de Thiès a vu son parti connaître une véritable saignée avec des départs fracassants. Et pas des moindres. Le premier coup de semonce est venu des ministres Oumar Gueye et Pape Diouf. Faisant partie de ses plus fidèles lieutenants, ils ont refusé de quitter le gouvernement après la brouille entre leur mentor et Idrissa Seck et se sont jetés avec armes et bagages dans la mouvance présidentielle. D’autres inconditionnels du premier cercle comme l’ancienne ministre Awa Gueye Kébé, la notaire Nafissatou Diop, Léna Sène, son ancienne égérie, le chargé de communication Ousmane Thiongane et beaucoup d’autres militants, ont quitté le navire Rewmi avec armes et bagages. Pire, Oumar Sarr, autre cadre historique du parti, a pris ses distances et a même décidé d’exclure Idrissa Seck de… Rewmi. Sonné par autant de départ assimilés par lui à de la « trahison », Idrissa Seck avait voulu rebondir lors des locales en faisant alliance avec Talla Sylla à qui il a offert, sur un plateau d’argent, son bastion inexpugnable qu’est la mairie de Thies. Mais, las ! (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Poursuivi par un manque de vista, Idy s’est aussi embrouillé avec le nouveau patron de la « capitale du rail », devenu un de ses plus farouches contempteurs. Ces déconvenues à répétition, consécutives à deux gamelles électorales lors des deux dernières présidentielles où il s’est retrouvé en 2017 avec 14% , score honorable qui a fondu en un riquiqui 5% en 2012, ont fini de faire redescendre sur terre l’homme qui se faisait appeler « Idy, 4 ème Président ». Provisoirement ?
Alain Ndiaye
Depuis l’accession de son rival Macky Sall à la magistrature suprême, l’ancien maire de Thiès a vu son parti connaître une véritable saignée avec des départs fracassants. Et pas des moindres. Le premier coup de semonce est venu des ministres Oumar Gueye et Pape Diouf. Faisant partie de ses plus fidèles lieutenants, ils ont refusé de quitter le gouvernement après la brouille entre leur mentor et Idrissa Seck et se sont jetés avec armes et bagages dans la mouvance présidentielle. D’autres inconditionnels du premier cercle comme l’ancienne ministre Awa Gueye Kébé, la notaire Nafissatou Diop, Léna Sène, son ancienne égérie, le chargé de communication Ousmane Thiongane et beaucoup d’autres militants, ont quitté le navire Rewmi avec armes et bagages. Pire, Oumar Sarr, autre cadre historique du parti, a pris ses distances et a même décidé d’exclure Idrissa Seck de… Rewmi. Sonné par autant de départ assimilés par lui à de la « trahison », Idrissa Seck avait voulu rebondir lors des locales en faisant alliance avec Talla Sylla à qui il a offert, sur un plateau d’argent, son bastion inexpugnable qu’est la mairie de Thies. Mais, las ! (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Poursuivi par un manque de vista, Idy s’est aussi embrouillé avec le nouveau patron de la « capitale du rail », devenu un de ses plus farouches contempteurs. Ces déconvenues à répétition, consécutives à deux gamelles électorales lors des deux dernières présidentielles où il s’est retrouvé en 2017 avec 14% , score honorable qui a fondu en un riquiqui 5% en 2012, ont fini de faire redescendre sur terre l’homme qui se faisait appeler « Idy, 4 ème Président ». Provisoirement ?
Alain Ndiaye