Les enseignants sénégalais ont fini de saboter le système éducatif de notre pays. Alors que Macky Sall et son gouvernement ont fini d’apporter des solutions aux doléances posées, instit’s et professeurs du primaire, moyen et secondaire, prolongent leurs grèves sauvages, insultant autorités administratives et snobant autorités morales et religieuses. La dernière trouvaille, c’est de vouloir mettre le feu au pays en demandant à leurs élèves de prendre la rue et d’attaquer Macky Sall, comme si c’est lui qui a créé les problèmes au système éducatif. En réalité, les syndicats d’enseignants sont devenus des démembrements actifs de partis de l’opposition. Certains sont des alliés de la Ld dissidente, d’autres se sont rangés derrière Idrissa Seck et d’autres sont des encagoulés à la solde de plusieurs hommes politiques. C’est cette vérité qu’ils ne veulent pas entendre.
Pendant que les enfants des pauvres sénégalais sont malmenés dans la rue, errant à trouver le bon instituteur ou le bon enseignant, ces derniers ont jeté, presque sans exception, leurs baluchons dans l’école privée. Ici, ils perçoivent parfois 1000 francs de l’heure, des misères généralement, mais personne ne les entend protester. Même un petit maçon, sans études est parfois mieux payé. Mais aucun d’entre eux n’ose lever la voix. Le privé, comme le public, font partie du code du travail. Etant donné que c’est du travail au noir, nul d’entre ces censeurs n’osent crier, hurler, et attaquer les écoles privées car sachant qu’ils font un travail en toute illégalité. Le «Khar mat », comme ils l’appellent, est interdit aux fonctionnaires et pourtant au su et vu de tout le monde, ils le font. Ils punissent les enfants de l’école publique, pour enseigner les enfants des riches, des sénégalais qui ont les moyens de payer de bonnes études à leurs marmots. Ils sèchent les cours dans le public, pour avoir le maximum d’heures dans le privé. Tout cela, en sachant qu’ils vont percevoir leurs salaires à la fin du mois de la part de la Fonction Publique. Pendant ce temps, ils coûtent près de 400 milliards par an à l’État du Sénégal et représentent près de 80 % de la masse salariale. Chaque année, chaque régime qui passe a fait des efforts pour eux, mais ils en veulent toujours plus. Dès lors, il est temps de sanctionner tous ces irresponsables grévistes. Il est temps que le gouvernement et le Président de la République sanctionnent sévèrement ces manquements. En quoi faisant ;
1- donner un ultimatum de 15 jours pour demander à tous les grévistes de rejoindre les classes
2-passé ce délai, tout enseignant gréviste sera considéré comme démissionnaire et les modalités pour le remplacer seront mises en branle.
3-faire signer à ceux qui acceptent d’enseigner un engagement pour respecter le quantum horaire annuel et ne pas engager des mouvements d’humeur de plus 20 heures par année, comme nos professeurs de collèges faisaient dans les années 90.
4-Interdire aux écoles privées de faire recours aux enseignants du public.
Je suis persuadé que seules des mesures draconiennes pourraient contraindre les enseignants à entendre raison. Les syndicalistes ne connaissent que le rapport de force et l’État au nom du peuple doit sévir contre le sabotage politico-syndicaliste orchestré par des milliers d’enseignants.
Certes, tous les enseignants ne sont pas logés à la même enseigne. Il en reste certains qui ont font correctement leur travail et ne répondent pas aux mouvements de grève. C’est le lieu ici de saluer, Souleymane Diallo du Sels qui, au nom de l’intérêt général, a décrété la fin de la grève.
Le gouvernement doit avoir la main forte. Je suis persuadé que les sénégalais soutiendront toute initiative de fermeté pour mettre fin à la crise scolaire. Autant, les enseignants ont le droit d’aller en grève, autant l’Etat est libre de sanctionner ceux qui veulent saboter le système éducatif, qui n’appartient ni aux enseignants, ni aux syndicalistes, mais au peuple sénégalais, tout court.
El Malick Seck (Journaliste, homme politique et conseiller municipal à Thiès)
Pendant que les enfants des pauvres sénégalais sont malmenés dans la rue, errant à trouver le bon instituteur ou le bon enseignant, ces derniers ont jeté, presque sans exception, leurs baluchons dans l’école privée. Ici, ils perçoivent parfois 1000 francs de l’heure, des misères généralement, mais personne ne les entend protester. Même un petit maçon, sans études est parfois mieux payé. Mais aucun d’entre eux n’ose lever la voix. Le privé, comme le public, font partie du code du travail. Etant donné que c’est du travail au noir, nul d’entre ces censeurs n’osent crier, hurler, et attaquer les écoles privées car sachant qu’ils font un travail en toute illégalité. Le «Khar mat », comme ils l’appellent, est interdit aux fonctionnaires et pourtant au su et vu de tout le monde, ils le font. Ils punissent les enfants de l’école publique, pour enseigner les enfants des riches, des sénégalais qui ont les moyens de payer de bonnes études à leurs marmots. Ils sèchent les cours dans le public, pour avoir le maximum d’heures dans le privé. Tout cela, en sachant qu’ils vont percevoir leurs salaires à la fin du mois de la part de la Fonction Publique. Pendant ce temps, ils coûtent près de 400 milliards par an à l’État du Sénégal et représentent près de 80 % de la masse salariale. Chaque année, chaque régime qui passe a fait des efforts pour eux, mais ils en veulent toujours plus. Dès lors, il est temps de sanctionner tous ces irresponsables grévistes. Il est temps que le gouvernement et le Président de la République sanctionnent sévèrement ces manquements. En quoi faisant ;
1- donner un ultimatum de 15 jours pour demander à tous les grévistes de rejoindre les classes
2-passé ce délai, tout enseignant gréviste sera considéré comme démissionnaire et les modalités pour le remplacer seront mises en branle.
3-faire signer à ceux qui acceptent d’enseigner un engagement pour respecter le quantum horaire annuel et ne pas engager des mouvements d’humeur de plus 20 heures par année, comme nos professeurs de collèges faisaient dans les années 90.
4-Interdire aux écoles privées de faire recours aux enseignants du public.
Je suis persuadé que seules des mesures draconiennes pourraient contraindre les enseignants à entendre raison. Les syndicalistes ne connaissent que le rapport de force et l’État au nom du peuple doit sévir contre le sabotage politico-syndicaliste orchestré par des milliers d’enseignants.
Certes, tous les enseignants ne sont pas logés à la même enseigne. Il en reste certains qui ont font correctement leur travail et ne répondent pas aux mouvements de grève. C’est le lieu ici de saluer, Souleymane Diallo du Sels qui, au nom de l’intérêt général, a décrété la fin de la grève.
Le gouvernement doit avoir la main forte. Je suis persuadé que les sénégalais soutiendront toute initiative de fermeté pour mettre fin à la crise scolaire. Autant, les enseignants ont le droit d’aller en grève, autant l’Etat est libre de sanctionner ceux qui veulent saboter le système éducatif, qui n’appartient ni aux enseignants, ni aux syndicalistes, mais au peuple sénégalais, tout court.
El Malick Seck (Journaliste, homme politique et conseiller municipal à Thiès)