Entre Me El Hadj Moustapha Diouf et le Président Macky, l'on n'est guère loin du divorce, si ce n'est pas déjà le cas. C'est ce qui ressort substantiellement de ses déclarations de ce dimanche au micro du «Grand Jury». L'ancien député à l'Assemblée nationale et ancien ministre de la République n'a pas hésité à jeter des pierres dans le jardin de son ex-collaborateur, l'accusant d'avoir trahi ses anciens compagnons pour s'allier à des transhumants.
«Le pouvoir que nous avons installé a choisi de faire d'abord la part belle à lui-même. Notre pouvoir nous a éjecté pour aller tendre la main à des transhumants. Ce pouvoir est un pouvoir de trahison qui bouffe ses propres enfants. On a liquidé tous les proches. Je crains que Macky ne subisse le même sort. Il a créé les conditions de ne pas être réélu pour un second mandat. Ce pouvoir est décevant».
Il citera Idrissa Seck, Malick Gakou, Bamba Fall, Pape Diop et Khalifa Sall comme leaders ayant subi le même sort que lui avant de dépiécer les autres partis qui continuent de cheminer avec le régime Sall. «Le Pds n'est plus un parti. Il est en lambeaux. L'Afp est conduite par un vieillard». El Hadj Diouf de saboter le chef de l'Etat dans «sa démarche» qui est de chercher soutien auprès de la classe maraboutique. Pour lui, c'est peine perdue.
Avec Dakaractu
«Le pouvoir que nous avons installé a choisi de faire d'abord la part belle à lui-même. Notre pouvoir nous a éjecté pour aller tendre la main à des transhumants. Ce pouvoir est un pouvoir de trahison qui bouffe ses propres enfants. On a liquidé tous les proches. Je crains que Macky ne subisse le même sort. Il a créé les conditions de ne pas être réélu pour un second mandat. Ce pouvoir est décevant».
Il citera Idrissa Seck, Malick Gakou, Bamba Fall, Pape Diop et Khalifa Sall comme leaders ayant subi le même sort que lui avant de dépiécer les autres partis qui continuent de cheminer avec le régime Sall. «Le Pds n'est plus un parti. Il est en lambeaux. L'Afp est conduite par un vieillard». El Hadj Diouf de saboter le chef de l'Etat dans «sa démarche» qui est de chercher soutien auprès de la classe maraboutique. Pour lui, c'est peine perdue.
Avec Dakaractu