L’économie sénégalaise serait désincarnée parce que non basée sur le réel, selon le Dr El Hadj Abdourahmane Diouf. Le secrétaire national, porte-parole et coordonnateur des cadres de Rewmi présidait ce week-end le lancement des activites de la Cellule des cadres du parti Rewmi (CECAR). Selon ce lieutenant du président Idrissa Seck, l’année sociale prônée par le gouvernement actuel serait une « année sociale qui n’a aucune prise sur le réel, une année sociale qui n’a aucune considération empirique ». Estimant que c’est un échec majeur du gouvernement séné- galais Rewmi dit donc préparer une alternative... Pour un baptême de feu, la CECAR a réussi son entrée en lamatière.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Outre desmilitants deRewmi, denombreux Sénégalaisnonpartisansontrépondu présents à l’appel des cadres du parti de M. Idrissa Seck. Trois sujets concernant le PSE, la formation professionnelle etla pêche ont été aumenu descogitations des « cerveaux » de Rewmi. Lesquels ont d’ailleurs accepté le«deal»quiconsistait en un jeu de questions-réponses sur les thémes développés. Le coordonnateur des cadres de Rewmi n’a pas manqué de jeter un regard profond sur la configuration économique du régime de Macky Sall.
« La plupart des programmes politiquesmis en place par le régime de Macky Sall sont incohérents. Notre conclusion générale, quand nousregardonsles programmes politiques deMacky Sall,c’est que l’économie sénégalaise aujourd’hui est une économie désincarnée parqu’ elle n’est pas basée surle réel,sur le vécu quotidien des Sénégalais. Quand vous voyez tout le discours que l’on vousfaitsurle taux de croissance etsi vous êtes un Sénégalais qui n’amême pas fait des études, quand vouscomparez avecce que les gens vivent à Pikine, à Guédiawaye, à Rufisque et un peupartout dansle Sénégal de l’intérieur, vous verrez qu’il y aundécalage entre ce Sénégal qu’onvous pré- sente avec les agrégats économiques et ce que l’on vittouslesjours.Doncil y a une certaine désincarnation de l’économie » explique le Dr Abdourahmane Diouf.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); « Ils disent aujourd’hui que leur année 2018 est une année sociale, mais nous pensons que c’est une année sociale qui n’a aucune prise sur le réel, c’est une année sociale qui n’a aucune considération empirique. C’est une année sociale qu’on ne voit pas. Ils parlent des bourses de sécurité sociale, vous voyez ce qu’on en fait. Plus on augmente les bourses de sé- curité sociale pour donnerl’impression qu’on est à la recherche d’un bilan positif, mais en réalité c’est la marque d’un bilan négatif parce que vous êtes entrain d’augmenter le nombre de pauvres. »
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Tirant la conclusion des trois thèmes développés durant la rencontre,leDrAbdourahmaneDiouf, ancien directeur général de la Sones(Sociéténationale des Eaux du Sénégal), confie que « nous avons constaté un échec majeur de la politique du gouvernement en place danscestroissecteurs et noussommes entrain de travailler pour une alternative majeure. Bref, ce qu’il faut comprendre aujourd’hui, c’est que nous sommes dans une posture où notre slogan, c’est le Sénégal d’abord. C’est là où le président Macky Sall a échoué malheureusement. Il n’a jamaissu mettre les intérêts du Sénégal au-dessus des intérêts des étrangers » ajoute le porte-parole de Rewmi. Il n’a pas manqué d’évoquer la question de la pénurie d’eau constatée ces dernières semaines dans certains quartiers de Dakar.
L’ancien directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal estime que lescauses profondes de la pénurie sont essentiellement liées au système de régulation mis en place entre l’état, « le concédant », la Sones, « le concessionnaire », et la Sde, « le fermier ».
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« La plupart des programmes politiquesmis en place par le régime de Macky Sall sont incohérents. Notre conclusion générale, quand nousregardonsles programmes politiques deMacky Sall,c’est que l’économie sénégalaise aujourd’hui est une économie désincarnée parqu’ elle n’est pas basée surle réel,sur le vécu quotidien des Sénégalais. Quand vous voyez tout le discours que l’on vousfaitsurle taux de croissance etsi vous êtes un Sénégalais qui n’amême pas fait des études, quand vouscomparez avecce que les gens vivent à Pikine, à Guédiawaye, à Rufisque et un peupartout dansle Sénégal de l’intérieur, vous verrez qu’il y aundécalage entre ce Sénégal qu’onvous pré- sente avec les agrégats économiques et ce que l’on vittouslesjours.Doncil y a une certaine désincarnation de l’économie » explique le Dr Abdourahmane Diouf.
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L’ancien directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal estime que lescauses profondes de la pénurie sont essentiellement liées au système de régulation mis en place entre l’état, « le concédant », la Sones, « le concessionnaire », et la Sde, « le fermier ».