Le président américain Donald Trump est arrivé lundi en Israël avec la volonté de raviver les négociations en vue d'une paix apparemment insaisissable entre Israéliens et Palestiniens. A l'issue du premier vol direct entre l'Arabie Saoudite et Israël, Air Force One s'est posé peu avant 12H30 (09H30 GMT) à l'aéroport Ben Gouriou où il a été accueilli par son homologue israélien Reuven Rivlin avant d'entamer une visite riche de symboles et de questions quant à sa substance.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Il se rendra mardi en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël. Si les trois religions chrétienne, juive et musulmane "peuvent s'allier et coopérer, alors la paix est possible dans le monde, y compris la paix entre Israéliens et Palestiniens", a dit M. Trump dimanche en Arabie saoudite, étape inaugurale de son premier voyage à l'étranger. Son secrétaire d'Etat Rex Tillerson a évoqué lundi "une opportunité de faire progresser la paix" à l'occasion de cette visite.
M. Trump visitera lundi après-midi à Jérusalem le Saint-Sépulcre, lieu le plus saint du christianisme. Puis, sous très haute protection, il parcourra les quelques centaines de mètres à travers les ruelles séculaires de la Vieille ville de Jérusalem, jusqu'au mur des Lamentations, site de prière le plus sacré pour les juifs. En surplomb du mur s'étend l'esplanade des Mosquées (le mont du Temple pour les juifs), troisième lieu saint de l'islam.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); M. Trump touchera alors de près les complexités israélo-palestiniennes, qui mettront à l'épreuve son voeu proclamé de présider à "l'accord ultime" mettant fin à l'un des plus vieux conflits du monde. - Le serment de Netanyahu - Avec sa signification religieuse et politique, Jérusalem est au coeur de ce conflit. Le Saint-Sépulcre, le mur des Lamentations et l'esplanade des Mosquées se situent à Jérusalem-Est, partie palestinienne dont Israël s'est emparé en 1967 et qu'il a annexée en 1980. Israël considère tout Jérusalem comme sa capitale "indivisible", comme l'a répété dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
"Ce soir, je dis au monde entier (...) Jérusalem était et sera toujours la capitale d'Israël", a-t-il lancé devant des milliers de personnes à l'ouverture de festivités marquant le 50e anniversaire de la conquête de Jérusalem-Est. Les Palestiniens, eux, veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'Etat auquel ils aspirent depuis des décennies. M. Trump a promis pendant sa campagne de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël et d'y transférer l'ambassade des Etats-Unis actuellement située à Tel-Aviv, rompant ainsi avec la communauté internationale et des décennies de diplomatie américaine.
Ces promesses semblent avoir été révisées à l'épreuve du pouvoir et des risques. Israël attend néanmoins avec excitation de voir le président de son plus grand allié après seulement quatre mois de pouvoir quand il avait fallu attendre quatre ans avec Barack Obama. - Mesures de confiance - M. Trump sera le premier président américain en exercice à se rendre au mur des Lamentations. Israël se demande si, compte tenu du statut disputé de Jérusalem, il persistera dans le refus de se faire accompagner au mur par un dirigeant israélien. Le contraire serait perçu comme la reconnaissance d'une souveraineté israélienne sur le mur et ferait les délices de la droite. Ce n'est que l'une des questions soulevées par sa visite.
M. Trump s'entretiendra lundi soir avec M. Netanyahu, et le lendemain matin avec le président palestinien Mahmoud Abbas à Bethléem, en Cisjordanie occupée. La paix n'a pas paru plus hors de portée depuis des années. Les dernières négociations israélo-palestiniennes, sous l'égide américaine, ont capoté en avril 2014. Les intentions de M. Trump semblent aussi peu claires aux Israéliens qu'aux Palestiniens. Une fois investi, M. Trump a commencé par semer le trouble et alarmer les Palestiniens en prenant ses distances avec la solution dite à deux Etats, impliquant la création d'un Etat palestinien indépendant.
Mais il a aussi battu froid la droite israélienne - qui rêvait de colonisation sans frein, voire d'annexion de la Cisjordanie - en réfrénant les ardeurs israéliennes de construction dans les territoires occupés. Son administration a prévenu de ne pas attendre si tôt un vaste plan diplomatique. Le président cherche d'abord à "faciliter" la reprise de l'effort de paix et à obtenir des deux bords des engagements et des mesures de confiance, disent ses collaborateurs.
Le gouvernement israélien a adopté dimanche soir, "à la demande" de M. Trump, des mesures destinées à faciliter la vie des Palestiniens et favoriser leur économie, notamment leurs voyages à l'étranger et les déplacements des dizaines de milliers de Palestiniens qui vont travailler chaque jour en Israël. Cependant le scepticisme est de mise, avec un Premier ministre israélien soumis aux pressions de sa droite, un président palestinien vieillissant et entravé par les divisions intestines et un président américain en pleine tempête politique à Washington.
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M. Trump visitera lundi après-midi à Jérusalem le Saint-Sépulcre, lieu le plus saint du christianisme. Puis, sous très haute protection, il parcourra les quelques centaines de mètres à travers les ruelles séculaires de la Vieille ville de Jérusalem, jusqu'au mur des Lamentations, site de prière le plus sacré pour les juifs. En surplomb du mur s'étend l'esplanade des Mosquées (le mont du Temple pour les juifs), troisième lieu saint de l'islam.
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"Ce soir, je dis au monde entier (...) Jérusalem était et sera toujours la capitale d'Israël", a-t-il lancé devant des milliers de personnes à l'ouverture de festivités marquant le 50e anniversaire de la conquête de Jérusalem-Est. Les Palestiniens, eux, veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'Etat auquel ils aspirent depuis des décennies. M. Trump a promis pendant sa campagne de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël et d'y transférer l'ambassade des Etats-Unis actuellement située à Tel-Aviv, rompant ainsi avec la communauté internationale et des décennies de diplomatie américaine.
Ces promesses semblent avoir été révisées à l'épreuve du pouvoir et des risques. Israël attend néanmoins avec excitation de voir le président de son plus grand allié après seulement quatre mois de pouvoir quand il avait fallu attendre quatre ans avec Barack Obama. - Mesures de confiance - M. Trump sera le premier président américain en exercice à se rendre au mur des Lamentations. Israël se demande si, compte tenu du statut disputé de Jérusalem, il persistera dans le refus de se faire accompagner au mur par un dirigeant israélien. Le contraire serait perçu comme la reconnaissance d'une souveraineté israélienne sur le mur et ferait les délices de la droite. Ce n'est que l'une des questions soulevées par sa visite.
M. Trump s'entretiendra lundi soir avec M. Netanyahu, et le lendemain matin avec le président palestinien Mahmoud Abbas à Bethléem, en Cisjordanie occupée. La paix n'a pas paru plus hors de portée depuis des années. Les dernières négociations israélo-palestiniennes, sous l'égide américaine, ont capoté en avril 2014. Les intentions de M. Trump semblent aussi peu claires aux Israéliens qu'aux Palestiniens. Une fois investi, M. Trump a commencé par semer le trouble et alarmer les Palestiniens en prenant ses distances avec la solution dite à deux Etats, impliquant la création d'un Etat palestinien indépendant.
Mais il a aussi battu froid la droite israélienne - qui rêvait de colonisation sans frein, voire d'annexion de la Cisjordanie - en réfrénant les ardeurs israéliennes de construction dans les territoires occupés. Son administration a prévenu de ne pas attendre si tôt un vaste plan diplomatique. Le président cherche d'abord à "faciliter" la reprise de l'effort de paix et à obtenir des deux bords des engagements et des mesures de confiance, disent ses collaborateurs.
Le gouvernement israélien a adopté dimanche soir, "à la demande" de M. Trump, des mesures destinées à faciliter la vie des Palestiniens et favoriser leur économie, notamment leurs voyages à l'étranger et les déplacements des dizaines de milliers de Palestiniens qui vont travailler chaque jour en Israël. Cependant le scepticisme est de mise, avec un Premier ministre israélien soumis aux pressions de sa droite, un président palestinien vieillissant et entravé par les divisions intestines et un président américain en pleine tempête politique à Washington.