Macky Sall a nommé 14 délégués régionaux pour coordonner sa campagne. C’est dire que comme en 2012, la coalition sur laquelle compte le leader de l’Alliance pour la République n’aura pas de directeur de campagne.
Pour mémoire, Mme Aminata Touré n’était que directrice de cabinet dans l’équipe de Macky 2012. Cette dernière a été parachutée patronne du pôle parrainage de la mouvance présidentielle en direction de l’élection de 2019. L’autre pôle est dirigé par le chef du gouvernement Abdallah Dionne. En clair, on a éclaté le poste de directeur de campagne. La manœuvre vise à responsabiliser Mimi, tout en créant à ses côtés un doublon en la personne du Premier ministre pour éviter de frustrer ces détracteurs au sommet du parti qui incarne le destin du Sénégal depuis 2012.
Cependant, le casting n’a pas été aisé. Il nous est revenu que des membres de l’entourage de premier cercle de Macky Sall, souffrant de cette montée en puissance de Aminata Touré, soufflaient à l’oreille du président de la République le nom de Ousmane Tanor Dieng pour que dernier soit directeur de campagne. L’argument-massue des stratèges du palais était que le fromage devait revenir à un allié. Il coule de source que l’ex-Premier ministre a opposé une vive résistance. Ainsi, il est tout à fait naturel de comprendre que la nomination des délégués régionaux participe d’une logique d’endiguer dans l’œuf un conflit de compétence imminent. Que, pour ce faire, des personnalités comme Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse et les fortes têtes de l’Apr, ainsi nommées coordonnateurs régionaux, ont été écartées de la sphère de compétence de Mimi.
Toute la question est maintenant de savoir quelle est la vraie place de celle-ci dans l’organigramme nouveau, où les risques de court-circuitage sont nombreux. Finalement, c’est Macky Sall, lui-seul, qui a la haute main sur l’appareil.
Dans le même faisceau de révélations, il est versé que la dissolution de Benno Bokk Yakaar est envisagée pour mettre les « transhumants » à l’aise, par la mise sur pied d’une nouvelle coalition présidentielle.
Avec Dakaractu
Pour mémoire, Mme Aminata Touré n’était que directrice de cabinet dans l’équipe de Macky 2012. Cette dernière a été parachutée patronne du pôle parrainage de la mouvance présidentielle en direction de l’élection de 2019. L’autre pôle est dirigé par le chef du gouvernement Abdallah Dionne. En clair, on a éclaté le poste de directeur de campagne. La manœuvre vise à responsabiliser Mimi, tout en créant à ses côtés un doublon en la personne du Premier ministre pour éviter de frustrer ces détracteurs au sommet du parti qui incarne le destin du Sénégal depuis 2012.
Cependant, le casting n’a pas été aisé. Il nous est revenu que des membres de l’entourage de premier cercle de Macky Sall, souffrant de cette montée en puissance de Aminata Touré, soufflaient à l’oreille du président de la République le nom de Ousmane Tanor Dieng pour que dernier soit directeur de campagne. L’argument-massue des stratèges du palais était que le fromage devait revenir à un allié. Il coule de source que l’ex-Premier ministre a opposé une vive résistance. Ainsi, il est tout à fait naturel de comprendre que la nomination des délégués régionaux participe d’une logique d’endiguer dans l’œuf un conflit de compétence imminent. Que, pour ce faire, des personnalités comme Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse et les fortes têtes de l’Apr, ainsi nommées coordonnateurs régionaux, ont été écartées de la sphère de compétence de Mimi.
Toute la question est maintenant de savoir quelle est la vraie place de celle-ci dans l’organigramme nouveau, où les risques de court-circuitage sont nombreux. Finalement, c’est Macky Sall, lui-seul, qui a la haute main sur l’appareil.
Dans le même faisceau de révélations, il est versé que la dissolution de Benno Bokk Yakaar est envisagée pour mettre les « transhumants » à l’aise, par la mise sur pied d’une nouvelle coalition présidentielle.
Avec Dakaractu