Cheikh Oumar Hanne, ancien directeur général du Coud et actuel ministre de l’Enseignement supérieur et de l’innovation technologique, a décidé de poursuivre Pape Alé Niang et Mody Niang devant la justice. Plus d’une semaine après la cérémonie de dédicace de l’ouvrage rédigé par le premier nommé, ses avocats ont donné citation à Pape Alé Niang, journaliste et Mody Niang, inspecteur de l’enseignement élémentaire à la retraite. Tous deux prévenus dans cette affaire, ont été visés par le délit de diffamation.
Dans la citation, les avocats de M. Hanne ont estimé que « l’intention de nuire, de porter atteinte à l’honneur et à la considération du plaignant sont manifestes. D’avis que la culpabilité des mis en cause est manifeste, Me Baboucar Cissé et ses confrères de la défense ont plaidé la condamnation du duo à des peines d’emprisonnement et amende après les réquisitions du ministère public ». Après avoir invité le juge correctionnel à juger recevable la constitution de partie civile de Cheikh Oumar Hanne, les avocats ont invité le président du tribunal correctionnel à « lui allouer la somme de 10 milliards de F, étant donné la gravité des imputations et toute la publicité qui caractérise le livre, d’une part et la forte possibilité que, pour cette besogne, le journaliste auteur du livre ait pu tirer un substantiel profit ».
Invite a été aussi faite au président de condamner solidairement, Pape Alé Niang et Mody Niang, au paiement de cette somme. De même, le retrait du livre du marché et l’arrêt de sa commercialisation ont été réclamés par le plaignant. Il a été également sollicité ‘’le retrait de tous les passages diffamatoires qui portent atteinte à l’honneur et à la considération de la partie civile et le tout sous astreinte de 10 millions par jour de retard. Qu’il y a lieu au besoin de décerner un mandat d’arrêt ou de dépôt contre eux de fixer au besoin la contrainte par corps au maximum’’.
Il faut rappeler qu’en effet, M. Hanne reproche à Pape Alé Niang d’avoir ‘’écrit et publié, dans une séance de dédicace savamment et pompeusement organisée le samedi 1e février 2020, un livre intitulé ‘’Scandale au cœur de la République, le dossier du coud’’. Ouvrage, dans lequel il a accusé ‘’le plaignant d’avoir autorisé des décaissements irréguliers non justifiés de 20 millions pour les amateurs des courses hippiques, 15 millions pour un Ndogou de Claudel sans aucune pièce justificative et d’avoir aussi alloué sans aucune base légale des indemnités allant de 120 000 à 200 000 au personnel dont le seul mérite est d’être proche de lui’’.
Dans ledit livre, le plaignant est accusé d’avoir procédé au recrutement du personnel, en commettant ‘’de nombreuses irrégularités inhérentes au favoritisme, au népotisme et au clientélisme politique’’. À cet effet, reproche est fait au sieur Hanne ‘’d’avoir recruté 155 personnes natives de Ndioum incompétentes. Plus grave, le sieur Pape Alé, comme l’indique ladite citation affirme que le plaignant s’est rendu ‘’coupable de délits de faux et usage de faux relatifs aux justificatifs des dépenses de 89 millions F dépensés lors de la visite du Chef de l’Etat sur le campus social le 31 juillet 2015 avec la complicité de Babacar Diouf qui a remis de fausses factures’’.
Le ministre de l’Enseignement supérieur a aussi évoqué dans le document quelques passages où l’auteur ‘’poursuit que le plaignant s’est rendu complice des délits d’escroquerie, de fraude, de détournement de deniers publics sur les régies d’avance de la caisse pour la restauration des étudiants pour un montant de 802 millions de francs entre janvier et juin 2015. Pape Alé Niang accuse le plaignant d’avoir accordé ‘’des subventions irrégulières, injustifiées et parfois fantaisistes, sans aucune base légale’’ ; soit 216,3 millions en 2014 et 238,1 durant les 8 premiers mois de 2015’’.
Pour M. Hanne et ses avocats, le livre ne fait que participer ‘’au complot ourdi par des adversaires politiques qui tentent de convaincre que Cheikh Oumar Anne, actuel ministre de l’Enseignement supérieur est dépourvu de valeur’’.
Quant à Mody Niang, son tort c’est le fait d’avoir affirmé que le livre de Pape Alé Niang « édifie sur le pillage systématique de nos maigres ressources organisé par M. Hann et son entourage d’alors. Je ne rentrerai pas dans les détails. J’en laisse le soin aux lecteurs qui se feront une idée exacte de la gestion calamiteuse de ce M. Hann. Je signalerai seulement, à titre de hors-d’œuvre qu’il s’est permis de recruter en un seul acte 400 jeunes d’une même localité ».
Toutes choses qui font que les plaignants estiment que le seul objectif de ce livre est de salir M. Hanne, sans la moindre réserve ou enquête, par le climat d’hostilité organisé autour du projet de sa liquidation politique aux yeux de l’opinion publique.
Dans la citation, les avocats de M. Hanne ont estimé que « l’intention de nuire, de porter atteinte à l’honneur et à la considération du plaignant sont manifestes. D’avis que la culpabilité des mis en cause est manifeste, Me Baboucar Cissé et ses confrères de la défense ont plaidé la condamnation du duo à des peines d’emprisonnement et amende après les réquisitions du ministère public ». Après avoir invité le juge correctionnel à juger recevable la constitution de partie civile de Cheikh Oumar Hanne, les avocats ont invité le président du tribunal correctionnel à « lui allouer la somme de 10 milliards de F, étant donné la gravité des imputations et toute la publicité qui caractérise le livre, d’une part et la forte possibilité que, pour cette besogne, le journaliste auteur du livre ait pu tirer un substantiel profit ».
Invite a été aussi faite au président de condamner solidairement, Pape Alé Niang et Mody Niang, au paiement de cette somme. De même, le retrait du livre du marché et l’arrêt de sa commercialisation ont été réclamés par le plaignant. Il a été également sollicité ‘’le retrait de tous les passages diffamatoires qui portent atteinte à l’honneur et à la considération de la partie civile et le tout sous astreinte de 10 millions par jour de retard. Qu’il y a lieu au besoin de décerner un mandat d’arrêt ou de dépôt contre eux de fixer au besoin la contrainte par corps au maximum’’.
Il faut rappeler qu’en effet, M. Hanne reproche à Pape Alé Niang d’avoir ‘’écrit et publié, dans une séance de dédicace savamment et pompeusement organisée le samedi 1e février 2020, un livre intitulé ‘’Scandale au cœur de la République, le dossier du coud’’. Ouvrage, dans lequel il a accusé ‘’le plaignant d’avoir autorisé des décaissements irréguliers non justifiés de 20 millions pour les amateurs des courses hippiques, 15 millions pour un Ndogou de Claudel sans aucune pièce justificative et d’avoir aussi alloué sans aucune base légale des indemnités allant de 120 000 à 200 000 au personnel dont le seul mérite est d’être proche de lui’’.
Dans ledit livre, le plaignant est accusé d’avoir procédé au recrutement du personnel, en commettant ‘’de nombreuses irrégularités inhérentes au favoritisme, au népotisme et au clientélisme politique’’. À cet effet, reproche est fait au sieur Hanne ‘’d’avoir recruté 155 personnes natives de Ndioum incompétentes. Plus grave, le sieur Pape Alé, comme l’indique ladite citation affirme que le plaignant s’est rendu ‘’coupable de délits de faux et usage de faux relatifs aux justificatifs des dépenses de 89 millions F dépensés lors de la visite du Chef de l’Etat sur le campus social le 31 juillet 2015 avec la complicité de Babacar Diouf qui a remis de fausses factures’’.
Le ministre de l’Enseignement supérieur a aussi évoqué dans le document quelques passages où l’auteur ‘’poursuit que le plaignant s’est rendu complice des délits d’escroquerie, de fraude, de détournement de deniers publics sur les régies d’avance de la caisse pour la restauration des étudiants pour un montant de 802 millions de francs entre janvier et juin 2015. Pape Alé Niang accuse le plaignant d’avoir accordé ‘’des subventions irrégulières, injustifiées et parfois fantaisistes, sans aucune base légale’’ ; soit 216,3 millions en 2014 et 238,1 durant les 8 premiers mois de 2015’’.
Pour M. Hanne et ses avocats, le livre ne fait que participer ‘’au complot ourdi par des adversaires politiques qui tentent de convaincre que Cheikh Oumar Anne, actuel ministre de l’Enseignement supérieur est dépourvu de valeur’’.
Quant à Mody Niang, son tort c’est le fait d’avoir affirmé que le livre de Pape Alé Niang « édifie sur le pillage systématique de nos maigres ressources organisé par M. Hann et son entourage d’alors. Je ne rentrerai pas dans les détails. J’en laisse le soin aux lecteurs qui se feront une idée exacte de la gestion calamiteuse de ce M. Hann. Je signalerai seulement, à titre de hors-d’œuvre qu’il s’est permis de recruter en un seul acte 400 jeunes d’une même localité ».
Toutes choses qui font que les plaignants estiment que le seul objectif de ce livre est de salir M. Hanne, sans la moindre réserve ou enquête, par le climat d’hostilité organisé autour du projet de sa liquidation politique aux yeux de l’opinion publique.