Le procureur de la République a annoncé mercredi qu'il s'opposait à la remise en liberté provisoire du journaliste Adama Gaye, détenu depuis le 31 juillet pour «diffusion d’écrits contraires aux bonnes meurs» et «offense au chef de l’Etat», punies par l’article 80 du Code pénal. Cette décision a été notifiée aux avocats de l’activiste, juste avant son audition dans le fond avec le doyen des juges.
Le ministère public estime que le mis en cause pourrait en profiter pour «troubler l’ordre public», d’autant que «les faits sont graves». Le journaliste-consultant «présente des risques de réitérer les faits», a indiqué le substitut de Serigne Bassirou Guèye, dans son ordonnance de refus de la demande de liberté provisoire introduite par les avocats d’Adama Gaye, Me Khoureychi Ba, notamment.
Les conseils du mis en cause ont balayé tout «soupçon de fuite». «Notre client présente des garanties de représentation en justice et il est régulièrement domicilié», ont de nouveau assuré les avocats constitués pour la défense de l’activiste Adama Gaye...
Le ministère public estime que le mis en cause pourrait en profiter pour «troubler l’ordre public», d’autant que «les faits sont graves». Le journaliste-consultant «présente des risques de réitérer les faits», a indiqué le substitut de Serigne Bassirou Guèye, dans son ordonnance de refus de la demande de liberté provisoire introduite par les avocats d’Adama Gaye, Me Khoureychi Ba, notamment.
Les conseils du mis en cause ont balayé tout «soupçon de fuite». «Notre client présente des garanties de représentation en justice et il est régulièrement domicilié», ont de nouveau assuré les avocats constitués pour la défense de l’activiste Adama Gaye...