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Décès d'Abassi Madani, chef de file de l’islam politique en Algérie

INTERNATIONAL
Jeudi 25 Avril 2019

Abassi Madani avait profité du multipartisme porté par le vent de réformes de 1988 pour fonder le Front islamique du salut (Fis). Son parti avait connu une ascension fulgurante et remporté les scrutins municipaux de 1990 et législatifs de 1991. Avant sa dissolution de sinistre mémoire.


Décès d'Abassi Madani, chef de file de l’islam politique en Algérie
L’homme a pu se réjouir, dans sa retraite qatarie, de l’actuel mouvement populaire dans son pays, contestant un système politique qu’il avait naguère voulu abattre. L’Algérien Abassi Madani, décédé mercredi à 88 ans dans un hôpital de Doha, devait rêver de la nouvelle opportunité qui s’offrait aux islamistes de tirer parti des événements pour prendre le pouvoir et installer un État théocratique en Algérie. Ce fut le projet du Front islamique du salut (Fis), qu’il avait fondé en 1989. 

Souffrant d'un ulcère à l'estomac et d'hypertension artérielle, il avait été hospitalisé il y a quelques jours dans la capitale qatarienne, d'après l'agence Algérie Presse Service (APS)
Devenu le chef de file de l’islam politique dans son pays après l’avoir porté au grand jour, Madani avait quitté l’Algérie en 2003 après avoir été libéré de prison où il avait purgé une peine de douze ans pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Il avait été aussi interdit de toute activité politique. 

Cela ne l'avait pas empêché, depuis son exil dans la Golfe, d'appeler en 2012 les Algériens à boycotter les législatives, organisées selon lui par "un régime illégitime". L'année d'avant, alors que les Printemps arabes mettaient des partis islamistes sur le devant de la scène, les députés algériens avaient voté une loi pour faire barrage à un retour du Fis: elle interdit notamment à toute personne "responsable de l'exploitation de la religion ayant conduit à la tragédie nationale (la guerre civile) de fonder un parti politique ou de participer à sa création".

Un infatigable prédicateur
Né en 1931 à Sidi Okba, une palmeraie de l’Est algérien, Abassi Madani suit les enseignements d’une école coranique. En novembre 1954, il participe au déclenchement de la guerre d’indépendance contre le pouvoir colonial français, mais rapidement arrêté après une tentative d’attentat contre la radio d’Alger, il passera les sept ans du conflit en prison.

Licencié en philosophie, il décroche en Grande-Bretagne, grâce à une bourse, un doctorat en pédagogie et sciences de l’éducation. Professeur de psycho-pédagogie à l’université d’Alger, Abassi Madani milite tôt - dans une Algérie régie par le parti unique - pour un islam politique, dont il devient un chef de file et qui lui vaut un séjour d’un an en prison en 1982.
Après avoir transformé les mosquées en tribunes politiques, Madani et quelques autres font sortir l’islam politique de la clandestinité à la faveur des réformes - dont le multipartisme - lancées après les émeutes d’octobre 1988, en créant en 1989 le Front islamique du salut (Fis) : objectif du parti l’instauration d’un État théocratique en Algérie, le premier État islamique du Maghreb. Madani en prend la tête, assisté d’un jeune bras droit Ali Belhadj de 25 ans son cadet.

Prédicateur infatigable, courant d’une mosquée à l’autre, Madani est devenu le chef incontesté, adulé par des milliers de fidèles, de l’islam politique en Algérie. Décrit comme un politicien rusé, l’homme, barbe rousse taillée en collier, est un orateur médiocre - mais persuasif - au débit lent et à l’accent nasillard, qui préfère laisser à Ali Belhadj le soin de haranguer les foules par ses prêches incendiaires. Il joue du contraste avec le caractère exalté de ce dernier pour apparaître comme un modéré.

Mais certaines formules qui l’ont rendu célèbre, telle que "L’islam n’est pas un self-service, c’est un tout", font dire à ses détracteurs que ses engagements de respecter la démocratie et le pluralisme si le Fis conquérait le pouvoir, sont de "pures tactiques".

La dissolution du Fis
Après la large victoire, en juin 1990, du Fis aux élections locales (le premier scrutin pluraliste de l’histoire de l’Algérie), Madani se comporte en successeur virtuel du président Chadli Bendjedid, en fin de mandat. Et présente son parti comme le "dépositaire de la légitimité populaire" contre l’ex-parti unique, le Front de libération nationale (FLN), usé par 30 ans de pouvoir sans partage. Son appel à une "grève générale illimitée" en mai-juin 1991 pour forcer le président Bendjedid à organiser des législatives anticipées tourne à l’épreuve de force et dégénère en affrontements entre forces de l’ordre et manifestants. L’armée décrète l’état de siège le 5 juin 1991 et le fait arrêter avec Ali Belhadj.

C’est depuis sa cellule, que M. Madani assiste à la fin de cette même année à la victoire du FIS au premier tour des législatives qui annonce un raz-de-marée au second, à l’annulation du scrutin et la dissolution de son parti début 1992.

Cette dissolution du Fis interrompt le processus démocratique et plonge le pays dans une décennie de guerre civile, groupes islamistes armés contre forces de sécurité, mais dont les civils figureront en nombre parmi les 200 000 morts officiels du conflit, victimes notamment des attentats ou massacres attribués aux maquis islamistes.

En 1999, Madani avait dit appuyer la décision de l’Armée islamique du salut (AIS), le bras armé du Fis, qui annonçait déposer les armes. A sa libération en 2003, il avait appelé lui-même à la fin de la lutte armée, qu'il avait pourtant invoquée en 1992 après l'annulation du scrutin en cours.
 


1.Posté par dossou dahvaudou le 19/02/2020 11:12
Bonjour, je suis Louis ADOLPHE de Toulouse et j'ai 39 ans, si mes écrits vous parviennent sachez qu'il existe encore de vrai Maître marabout en Afrique. Ma femme étant partie depuis bientôt 1 ans 6 mois avec nos deux enfants, je me suis posé la question à savoir si es nécessaire de prendre ou pas contact avec un marabout qui pratique la magie pour la faire revenir . Et puis au bout de deux semaines de réflexion je me suis enfin résolu à contacter Mr voyant DOSSOU sur sa page internet que j'ai découvert sur un site, pour savoir s'il pouvait faire quelque chose pour moi pour que ma femme revienne à moi. Maître DOSSOU m'a beaucoup aidé en me conseillant à tenir jusqu'à ce qu'elle revienne enfin grâce à ses rituels de retour de l’être aimé. Je ne pourrai jamais assez le remercier alors je témoigne ici pour que vous n'hésitiez pas vous aussi, même si vous êtes septiques, et que vous n'y croyez pas je vous le dis: qui ne tente rien n'a rien et pour moi ça a marché ! MERCI maître marabout DOSSOU
CONTACTE DU MAÎTRE DOSSOU
E-mail: dahvaudounon@live.fr
Tel/ Whatsapp: +229 68 60 11 72
Site web: https://www.medium-voyant-retour-affectif.com/

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