Le scénario le plus redouté vient de se produire. Madagascar enregistre son premier décès, survenu durant le week-end. Un homme de 57 ans, employé au centre hospitalier de Morafeno à Toamasina, en charge du gardiennage du parking, vient de succomber après avoir développé une forme grave du Covid-19. Ce patient étant diabétique et souffrait également d’hypertension artérielle. Ce premier décès était appris avec consternation par l’opinion publique malgache, hier, si jusqu’à présent, le pays a réussi à éviter le pire avec plus d’une centaine de guérisons enregistrées depuis le début de l’épidémie.
Antananarivo et Toamasina enregistrent la majorité des cas confirmés des derniers jours : 66 nouveaux cas en deux jours, dont 45 annoncés le samedi 16 mai et 21 autres, annoncés hier, 17 mai 2020. Ces deux localités restent toujours au cœur des actions de riposte, face à une accélération de l’épidémie. Sur les 45 nouveaux cas annoncés samedi dernier par la porte-parole du centre de commandement opérationnel (CCO), le Pr Vololontiana Hanta, 16 sont des cas contact localisés à manarintsoa Isotry, contaminés par une seule personne. Hier, sur 21 cas annoncés, 16 ont été confirmés positifs à Antananarivo, mais tous sont venus de Toamasina en parvenant à rejoindre Antananarivo en dépit des mesures d’interdiction d’entrée et de sortie, en vigueur dans les districts touchés par le coronavirus. La corruption n’est ainsi pas étrangère à cette situation. Selon la porte-parole du CCO, des autorisations spéciales de déplacement sont vendues jusqu’à 150.000 ariary, voire 200.000 ariary.
Barre des 300 cas.
Les regards restent à présent rivés sur les deux autres patients présentant des complications du Covid-19, dont un à l’hôpital de Morafeno, à Toamasina, et un autre à l’hôpital d’Anosiala à Antananarivo. Les prochains jours seront peut-être décisifs pour ces malades dont l’état est pour le moment, stabilisé. Avec les dernières statistiques rendues publiques, hier, Madagascar dépasse désormais la barre des 300 cas de Covid-19. Au jour du 17 mai 2020, le nombre de cas confirmés se chiffre à 304, dont 190 en cours de traitement tandis que le nombre de guérisons est de 114. Face à la menace que représente toujours le coronavirus, la porte-parole du CCO de réitérer alors l’importance du respect des mesures barrière, non sans souligner que les personnes vulnérables doivent redoubler de vigilance. Cette catégorie inclut les personnes présentant des maladies cardio-vasculaires (incluant l’hypertension artérielle), les diabétiques, les individus souffrant d’obésité morbide, les malades du cancer, ou encore les personnes souffrant de maladies du foie.
Distanciation sociale.
Avec l’augmentation rapide du nombre de cas positifs depuis une semaine, les habitants d’Antananarivo et de Toamasina principalement, mais également ceux de Moramanga, sont tenus de respecter de manière plus stricte, les mesures barrière. Si port de masque est mieux respecté, la distanciation sociale reste largement ignorée, ou négligée dans les espaces publics où le quotidien, avant 13h, ressemble en tous points au train-train d’avant la pandémie. En effet, face à la menace, les comportements des populations dans les zones touchées par le coronavirus, demeurent paradoxalement à risque notamment au niveau de la distanciation sociale d’au moins 1 mètre. Les consignes qui consistent à éviter toute situation de promiscuité sont particulièrement peu respectées dans les marchés et sur les lieux de distribution des aides d’urgence, notamment dans les bureaux de poste où les bénéficiaires perçoivent leurs aides sous forme de transfert monétaire. Un déconfinement qui ne dit pas son nom, alors que le pays est toujours en état d’urgence sanitaire, pour encore 15 jours de plus.
Hanitra R.
Antananarivo et Toamasina enregistrent la majorité des cas confirmés des derniers jours : 66 nouveaux cas en deux jours, dont 45 annoncés le samedi 16 mai et 21 autres, annoncés hier, 17 mai 2020. Ces deux localités restent toujours au cœur des actions de riposte, face à une accélération de l’épidémie. Sur les 45 nouveaux cas annoncés samedi dernier par la porte-parole du centre de commandement opérationnel (CCO), le Pr Vololontiana Hanta, 16 sont des cas contact localisés à manarintsoa Isotry, contaminés par une seule personne. Hier, sur 21 cas annoncés, 16 ont été confirmés positifs à Antananarivo, mais tous sont venus de Toamasina en parvenant à rejoindre Antananarivo en dépit des mesures d’interdiction d’entrée et de sortie, en vigueur dans les districts touchés par le coronavirus. La corruption n’est ainsi pas étrangère à cette situation. Selon la porte-parole du CCO, des autorisations spéciales de déplacement sont vendues jusqu’à 150.000 ariary, voire 200.000 ariary.
Barre des 300 cas.
Les regards restent à présent rivés sur les deux autres patients présentant des complications du Covid-19, dont un à l’hôpital de Morafeno, à Toamasina, et un autre à l’hôpital d’Anosiala à Antananarivo. Les prochains jours seront peut-être décisifs pour ces malades dont l’état est pour le moment, stabilisé. Avec les dernières statistiques rendues publiques, hier, Madagascar dépasse désormais la barre des 300 cas de Covid-19. Au jour du 17 mai 2020, le nombre de cas confirmés se chiffre à 304, dont 190 en cours de traitement tandis que le nombre de guérisons est de 114. Face à la menace que représente toujours le coronavirus, la porte-parole du CCO de réitérer alors l’importance du respect des mesures barrière, non sans souligner que les personnes vulnérables doivent redoubler de vigilance. Cette catégorie inclut les personnes présentant des maladies cardio-vasculaires (incluant l’hypertension artérielle), les diabétiques, les individus souffrant d’obésité morbide, les malades du cancer, ou encore les personnes souffrant de maladies du foie.
Distanciation sociale.
Avec l’augmentation rapide du nombre de cas positifs depuis une semaine, les habitants d’Antananarivo et de Toamasina principalement, mais également ceux de Moramanga, sont tenus de respecter de manière plus stricte, les mesures barrière. Si port de masque est mieux respecté, la distanciation sociale reste largement ignorée, ou négligée dans les espaces publics où le quotidien, avant 13h, ressemble en tous points au train-train d’avant la pandémie. En effet, face à la menace, les comportements des populations dans les zones touchées par le coronavirus, demeurent paradoxalement à risque notamment au niveau de la distanciation sociale d’au moins 1 mètre. Les consignes qui consistent à éviter toute situation de promiscuité sont particulièrement peu respectées dans les marchés et sur les lieux de distribution des aides d’urgence, notamment dans les bureaux de poste où les bénéficiaires perçoivent leurs aides sous forme de transfert monétaire. Un déconfinement qui ne dit pas son nom, alors que le pays est toujours en état d’urgence sanitaire, pour encore 15 jours de plus.
Hanitra R.