Park Geun-hye, présidente coréenne destituée et emprisonnée
Le tribunal central de Séoul a tranché ; un mandat d’arrêt a été émis contre Park Geun-hye, et celle-ci a été conduite derrière les barreaux ce vendredi au petit matin. Parmi les treize charges retenues contre l’ancienne, celle la plus grave est sans conteste celle de la corruption. Park Geun-hye a rejoint sa confidente Choi Soon-sil ainsi que Lee Jae-yong, l’héritier du géant Samsung, ces deux complices accusés d’avoir grandement profité du système corrompu.
«C’est le signe que la législation et la démocratie sud-coréenne fonctionnent bien», se félicite The Korea Hérald dans son éditorial, en insistant sur le fait qu’il s’agit d’un «tournant majeur dans l’histoire moderne de la Corée du Sud».
«Il est peu probable qu’elle évite la prison». Le tribunal aura 20 jours pour l’inculper. «Compte tenu de la lourdeur des charges retenues contre elle, il est peu probable qu’elle évite la prison, d’autant plus que Park Geun-Hye se montre peu collaborative et nie fermement son implication […] C’est une juste décision que de l’avoir mis en détention préventive [le parquet a expliqué qu’il existait des risques de destruction de preuves]» écrit le Hankyorek.
«C’est le signe que la législation et la démocratie sud-coréenne fonctionnent bien», se félicite The Korea Hérald dans son éditorial, en insistant sur le fait qu’il s’agit d’un «tournant majeur dans l’histoire moderne de la Corée du Sud».
«Il est peu probable qu’elle évite la prison». Le tribunal aura 20 jours pour l’inculper. «Compte tenu de la lourdeur des charges retenues contre elle, il est peu probable qu’elle évite la prison, d’autant plus que Park Geun-Hye se montre peu collaborative et nie fermement son implication […] C’est une juste décision que de l’avoir mis en détention préventive [le parquet a expliqué qu’il existait des risques de destruction de preuves]» écrit le Hankyorek.