Cependant, ce qui gêne, c'est la main de l'État que l'on sent derrière", lâche Moussa Tine. Poursuivant, ce dernier trouve inconcevable "qu'à chaque fois qu'un homme politique est impliqué dans une affaire judiciaire", l'État s'y implique.
Moussa Tine a d'ailleurs révélé que c'est le leader de Pastef qui a fait pression pour être convoqué. Donc, naturellement, il sera au rendez-vous, mais pas seul. Et ce qui est attendu, selon Moussa Tine, c'est que "le droit soit dit, qu'il soit bien dit et que l'indépendance de la justice soit respectée".
Une justice qui, selon Cheikh Youm du Pur, est devenue un "bras armé d'un régime en déperdition". Maïmouna Bousso, de son côté, est gênée par le moment choisi pour convoquer Ousmane Sonko. Un moment qui coïncide avec le "Nemeeku Tour" du leader de Pastef qui, par ailleurs, fait du bruit à cause d'incidents notés. Maïmouna Bousso voit en ces incidents "une persécution" contre Ousmane Sonko.
Prenant la parole, Aïda Mbodj déclare avoir découvert, avec cette affaire, "le revers de la médaille de la loi pour la criminalisation du viol". "Je me suis battue pour cette loi et je suis membre d'instances de lutte contre les violences faites aux femmes" a-t-elle expliqué. Malgré ses luttes pour l'intégrité de la femme, Aïda Mbodj a soutenu Ousmane Sonko depuis le début de l'éclatement de l'affaire Sonko-Adji Sarr.
Dans la foulée, Aïda Mbodj fait appel aux autorités religieuses qui étaient intervenues en mars 2021. "Sachez que Macky Sall a pour ambition d'éliminer des candidats opposants", a-t-elle lâché.
Ces leaders de Yaw demandent, par ailleurs, aux populations de se tenir prêtes à barrer la route à "une troisième candidature" du président Macky Sall.