Conférence de presse de veille de match : « Au plan tactique, les choses peuvent évoluer (…) au niveau du réalisme, je reste encore sur ma faim » (Aliou Cissé)

SPORT
Vendredi 27 Janvier 2017

Le sélectionneur national Aliou Cissé a fait face à la presse à la veille du match de l’équipe nationale en quart de finale de coupe d’Afrique, en compagnie de Kara Mbodj afin d’évoquer le match contre le Cameroun. Sur la manière d’aborder le match Aliou Cissé a fait savoir que le Sénégal n’avait pas un système figé et sur le plan tactique, a-t-il assuré, les choses peuvent évoluer.


Etat de forme 
« La semaine a été meilleure, on a fait tourner l'équipe, il n’y pas eu de blessés. Tout le monde est prêt pour demain, les entraînements se sont bien passés. 9 jours sans jouer, on avait prévu de faire tourner l’effectif, c’est des professionnels et 9 jours ne peuvent pas les empêcher d’avoir la forme. Nous sommes heureux de les avoir fait récupérer, avec le préparateur physique nous avons travaillé pour qu’ils soient tous fin prêts. (…) Ce match contre le Cameroun, je ne vais pas dire que ça arrive au bon moment, mais les progrès c’est au fur et à mesure des sorties que nous sommes en train de les constater. Ce groupe progresse sur beaucoup de points.  Le groupe avance une mentalité CAN, au fur et mesure on se penche sur l’identité du jeu, c’est un match qui peut nous faire passer de l’autre côté, et les garçons le comprennent. Ils jouent au foot pour ces matchs là». 

Mise en place tactique 
« Au plan tactique, les choses peuvent évoluer, cette équipe n’est pas figée sur un système, nous avons deux à trois systèmes avec lesquels nous pouvons évoluer. On verra bien demain, mais cela dépendra de ce que j’ai vu à l’entrainement et aussi de l’adversaire qui est en face de nous. (…) J'ai vu en venant ici, mon confrère Hugo Bross, je ne vais pas lui donner les tuyaux pour nous battre, on a des idées mais nous verrons demain. On connait les qualités de cette équipe mais on est le Sénégal, on fait des choses assez intéressantes, nous avons de plus en plus de certitudes,  on ne va pas se focaliser sur l’adversaire, même si nous devons prendre en compte leurs qualités, mais ce qui m’intéresse ce sont mes garçons ». 

Revanche de 2002 
« Je ne suis revanchard en rien du tout, je ne suis pas quelqu'un de rancunier, je prends les choses très  à la légère, ça reste un match de football, il n’y a rien de personnel. Je souhaite à ces jeunes de faire un bon match et de passer; je ne suis pas dans un esprit de revanche ni de guerre, mais un quart de finale palpitant, que toute l’Afrique attend et j'espère que le spectacle sera au rendez vous et que le Sénégal passera ». 

Manque de réalisme dans le secteur offensif 
« On a des garçons qui sont  capables de se créer des occasions. Par contre au niveau du réalisme, je reste encore sur ma faim par rapport aux opportunités, et aux situations que l’on se crée. Cette efficacité, c’est un manque de concentration, de justesse technique. Mais aussi un manque de collectif.  Je l'ai expliqué à certains garçons, c’est collectivement que l’on réglera certains problèmes. On a laissé durer ce suspense face à certaines équipes, et j’espère que pour ce match contre le Cameroun on fera les bons choix ». 

Le Cameroun ? 
« On ne se préoccupe pas de ce que fait l’adversaire, j’ai assez de travail pour me concentrer sur ce que l’équipe adverse fait. Le Cameroun, peu importe le dispositif mis en place, ce sont les mêmes éléments qui seront là.  On les connaît, le schéma qu’ils peuvent jouer a peu d’importance, nous devons nous concentrer sur ce que nous sommes en train de faire et être meilleur de sortie en sortie. »
 
 
Dakaractu