Fortement mobilisés samedi dernier à Kaolack, avec la présence effective des représentants de 45 départements du pays, les dirigeants du Parti socialiste version Khalifa Sall ont formellement écarté l’hypothèse de leur éventuelle exclusion du parti. Par la voix du président de la commission scientifique Aba Mbaye, ces personnes ont affirmé leur volonté de rester dans le parti et combattre ce qu’elles appellent aujourd’hui l’injustice et le déficit en démocratie interne. Arrivés ainsi avec des milliers de cartes de membres qu’elles s’apprêteraient à distribuer aux personnes favorables à leur mentor Khalifa Sall et qui veulent aujourd’hui que le Parti socialiste dispose d’une candidat pour la présidentielle de 2019, les pro-Khalifa se sont à la suite ouverts à une première assemblée pour faire l’étalage des maux qui minent depuis plusieurs mois le Parti socialiste et qui creusent de plus en plus le fossé les séparant avec le secrétaire national Ousmane Tanor Dieng et le camp qui le soutient.
Dans le rapport final qu’ils ont élaboré et après examen de la situation au sein du parti, les Khalifistes disent constater avec beaucoup d’intérêt la léthargie qui sévit dans leur formation politique depuis le dernier congrès marqué par l’absence de convocation des instances du parti, à savoir le comité central et le bureau politique. Constatant toutefois le retour inquiétant et inadmissible du centralisme démocratique par l’accaparement du parti par une bande d’«opportunistes» agissant uniquement à des fins personnels, les protecteurs et protégés du maire de Dakar déplorent le suivisme total de leurs responsables vis-à-vis de l’Apr et leur subordination au président Macky Sall.
Aussi les pro-Khalifa se sont indignés de l’acharnement sur les dignes fils du pays et des détentions arbitraires, des injures et des calomnies et ont par la même occasion réaffirmé leur ancrage indéfectible au Parti socialiste. Dans ce élan, ils exigent la convocation sans délai du comité central, le gel des activités du bureau politique et du secrétariat exécutif national et demandent avec insistance la mise sur pied d’une commission ad hoc chargée de gérer le parti et d’organiser les prochaines opérations de renouvellement et la poursuite des travaux de mobilisation et de redynamisation du parti.
Toujours dans ce cahier de revendications, ces responsables réitèrent leur soutien à leur candidat Khalifa Ababacar Sall incriminé arbitrairement, disent-ils, sous la complicité d’Ousmane Tanor Dieng et exigent pour ce cas précis sa libération immédiate et sans condition. Aussi un candidat socialiste pour l’élection présidentielle de 2019. Pour eux, ils refuseront jusqu’à leur dernier souffle de se laisser auto-exclure du parti. Au contraire, pour eux, il s’agit de «rester dans le parti et se battre dans le parti, car c’est un patrimoine qui n’appartient ni à Ousmane Tanor Dieng ni à aucun responsable ou quelqu’un d’autre. C’est un parti qui appartient à tout le monde à tous les militants et qui est censé avoir un candidat en 2019», ont-ils dit.
Sud Quotidien via Dakarmatin
Dans le rapport final qu’ils ont élaboré et après examen de la situation au sein du parti, les Khalifistes disent constater avec beaucoup d’intérêt la léthargie qui sévit dans leur formation politique depuis le dernier congrès marqué par l’absence de convocation des instances du parti, à savoir le comité central et le bureau politique. Constatant toutefois le retour inquiétant et inadmissible du centralisme démocratique par l’accaparement du parti par une bande d’«opportunistes» agissant uniquement à des fins personnels, les protecteurs et protégés du maire de Dakar déplorent le suivisme total de leurs responsables vis-à-vis de l’Apr et leur subordination au président Macky Sall.
Aussi les pro-Khalifa se sont indignés de l’acharnement sur les dignes fils du pays et des détentions arbitraires, des injures et des calomnies et ont par la même occasion réaffirmé leur ancrage indéfectible au Parti socialiste. Dans ce élan, ils exigent la convocation sans délai du comité central, le gel des activités du bureau politique et du secrétariat exécutif national et demandent avec insistance la mise sur pied d’une commission ad hoc chargée de gérer le parti et d’organiser les prochaines opérations de renouvellement et la poursuite des travaux de mobilisation et de redynamisation du parti.
Toujours dans ce cahier de revendications, ces responsables réitèrent leur soutien à leur candidat Khalifa Ababacar Sall incriminé arbitrairement, disent-ils, sous la complicité d’Ousmane Tanor Dieng et exigent pour ce cas précis sa libération immédiate et sans condition. Aussi un candidat socialiste pour l’élection présidentielle de 2019. Pour eux, ils refuseront jusqu’à leur dernier souffle de se laisser auto-exclure du parti. Au contraire, pour eux, il s’agit de «rester dans le parti et se battre dans le parti, car c’est un patrimoine qui n’appartient ni à Ousmane Tanor Dieng ni à aucun responsable ou quelqu’un d’autre. C’est un parti qui appartient à tout le monde à tous les militants et qui est censé avoir un candidat en 2019», ont-ils dit.
Sud Quotidien via Dakarmatin