La révélation a été faite au cours d’un point de presse organisé lundi à Banjul par le ministre des Finances, Amadou Sanneh. Pour étayer son accusation, le nouvel argentier du gouvernement du Président Adama Barrow a sorti une pile de documents particulièrement accablants pour les mis en cause.
Ainsi, révèle-t-il, après que ces services ont procédé à des investigations au niveau de la Banque centrale, ils ont découvert l’ampleur du préjudice subi par l’Etat gambien, avec un modus operandi rodé.
Selon Sanneh, le dénommé Sana Jarjue, membre du cabinet présidentiel, a opéré le 15 juillet 2014, un retrait de 300.000 dollars Us, 700.000 dollars Us le 23 juillet 2014, 600.000 Us le 23 juillet 2014 et 1.000. 000 Us dollars le 11 août 2014». Mais au cours de l’année suivante, deux autres membres de l’ex cabinet présidentiel, Sulayman Badgie et Nuha Williams, se sont aussi distingués dans le fric frac, avec des retraits, toujours à la Banque centrale, de l’ordre de 1.000.000, 800.000 et 704.721 Us dollars.
Selon le ministre des Finances, ce braquage de la Banque centrale a complètement «détruit l’économie gambienne». A en croire les premiers éléments de l’enquête, certains des retraits d’argent ont été effectués en Dalasis, avant d’être convertis en dollars Us, créant immédiatement des dégâts sur les réserves de change du pays et sur le taux de change de la monnaie nationale. Pis, des institutions comme la Caisse de sécurité sociale (Social Security and Housing Finance, l’opérateur de téléphonie Gamtel ainsi que le Carnegie Mining project), ont été gravement affectées par les mêmes prédateurs, tous fidèles parmi les fidèles de l’ancien homme fort de Banjul.
Ont-il agi de leur propre chef ou sur instruction de Jammeh ? Les nouvelles autorités se sont gardées, pour le moment, de citer nommément «Babili Mansa» comme le commanditaire de ce casse. Mais selon Amadou Camara, secrétaire permanent du Ministère des Finances et de l’Economie, cette mise sous coupe réglée de la Gambie par les tenants du défunt régime de l’APRC, n’est que «la partie visible de l’iceberg».
Estomaqué par l’ampleur du «sinistre» causé au Trésor public gambien, le ministre de l’Intérieur, Mai Ahmad Fatty, sans le nommer, a lancé une sorte d’avertissement à l’ancien dictateur : «l’Etat gambien fera tout son possible pour que les sommes ainsi dérobées soient recouvrées, au besoin avec le concours de la communauté internationale».
Barka BA
Envoyé spécial à Banjul
Source GFM
Ainsi, révèle-t-il, après que ces services ont procédé à des investigations au niveau de la Banque centrale, ils ont découvert l’ampleur du préjudice subi par l’Etat gambien, avec un modus operandi rodé.
Selon Sanneh, le dénommé Sana Jarjue, membre du cabinet présidentiel, a opéré le 15 juillet 2014, un retrait de 300.000 dollars Us, 700.000 dollars Us le 23 juillet 2014, 600.000 Us le 23 juillet 2014 et 1.000. 000 Us dollars le 11 août 2014». Mais au cours de l’année suivante, deux autres membres de l’ex cabinet présidentiel, Sulayman Badgie et Nuha Williams, se sont aussi distingués dans le fric frac, avec des retraits, toujours à la Banque centrale, de l’ordre de 1.000.000, 800.000 et 704.721 Us dollars.
Selon le ministre des Finances, ce braquage de la Banque centrale a complètement «détruit l’économie gambienne». A en croire les premiers éléments de l’enquête, certains des retraits d’argent ont été effectués en Dalasis, avant d’être convertis en dollars Us, créant immédiatement des dégâts sur les réserves de change du pays et sur le taux de change de la monnaie nationale. Pis, des institutions comme la Caisse de sécurité sociale (Social Security and Housing Finance, l’opérateur de téléphonie Gamtel ainsi que le Carnegie Mining project), ont été gravement affectées par les mêmes prédateurs, tous fidèles parmi les fidèles de l’ancien homme fort de Banjul.
Ont-il agi de leur propre chef ou sur instruction de Jammeh ? Les nouvelles autorités se sont gardées, pour le moment, de citer nommément «Babili Mansa» comme le commanditaire de ce casse. Mais selon Amadou Camara, secrétaire permanent du Ministère des Finances et de l’Economie, cette mise sous coupe réglée de la Gambie par les tenants du défunt régime de l’APRC, n’est que «la partie visible de l’iceberg».
Estomaqué par l’ampleur du «sinistre» causé au Trésor public gambien, le ministre de l’Intérieur, Mai Ahmad Fatty, sans le nommer, a lancé une sorte d’avertissement à l’ancien dictateur : «l’Etat gambien fera tout son possible pour que les sommes ainsi dérobées soient recouvrées, au besoin avec le concours de la communauté internationale».
Barka BA
Envoyé spécial à Banjul
Source GFM