« Démilitariser et dénazifier » l'Ukraine. Vladimir Poutine a annoncé jeudi à l'aube envahir l’Ukraine pour défendre les séparatistes de son voisin pro-occidental. « J'ai pris la décision d'une opération militaire spéciale », a dit le président russe dans une déclaration surprise à la télévision à 6 heures du matin à Moscou (4 heures du matin heure de Paris).
Il a dénoncé une fois encore un « génocide » orchestré par l'Ukraine dans l'est du pays, arguant de l'appel à l'aide des séparatistes annoncé dans la nuit et de la politique agressive de l’OTAN à l'égard de la Russie et dont l'Ukraine serait l'outil. « Pour cela, nous nous efforcerons d'arriver à une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine », a dit le maître du Kremlin assis à un bureau en bois sombre, regard face à la caméra, promettant de conduire « au tribunal ceux qui ont commis de nombreux crimes, responsables de l'effusion de sang de civils, notamment des citoyens russes ». « Des conséquences que vous n'avez encore jamais connues » « Nous n'avons pas dans nos plans une occupation des territoires ukrainiens, nous ne comptons imposer rien par la force à personne », a-t-il assuré. Il s'est ensuite adressé aux militaires ukrainiens leur disant : « je vous appelle à déposer les armes », affirmant qu'ils pourront alors « quitter le champ de bataille sans entrave ».
Puis, menaçant, il s'est adressé à ceux « qui tenteraient d'interférer avec nous […] ils doivent savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et conduira à des conséquences que vous n'avez encore jamais connues ». « Je suis sûr que les soldats et officiers de la Russie rempliront leur devoir avec courage », a-t-il dit encore, « la sécurité du pays est garantie ». Il n'a pas donné de précision quant à l'ampleur de l'opération militaire. Une vidéo loin d'être improvisée Cette vidéo « surprise » n'était pas si « surprise » que cela en réalité, affirme des médias russes. Selon des journalistes de la « Novaya Gazeta », qui s'appuie sur les métadonnées de la vidéo, la séquence a été enregistrée lundi 21 février. « Vous pouvez le vérifier en téléchargeant la vidéo sur le site Web du Kremlin et en vérifiant ses propriétés », indiquent-ils sur Twitter. Le président russe avait également préenregistré la vidéo, diffusée lundi 21 février, dans laquelle il a reconnu les indépendances des territoires du Donetsk et du Louhansk.
Le procédé n'est pas nouveau dans cette crise. Jeudi dernier, dans deux vidéos, les leaders séparatistes de Donetsk et de Louhansk appelaient à la mobilisation face à l'Ukraine après des bombardements. Or les métadonnées des images révèlent que ces dernières avaient été tournées la veille, soit avant lesdites attaques, note « Le Parisien ». De quoi renforcer l'hypothèse d'une préméditation à cette invasion.
Il a dénoncé une fois encore un « génocide » orchestré par l'Ukraine dans l'est du pays, arguant de l'appel à l'aide des séparatistes annoncé dans la nuit et de la politique agressive de l’OTAN à l'égard de la Russie et dont l'Ukraine serait l'outil. « Pour cela, nous nous efforcerons d'arriver à une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine », a dit le maître du Kremlin assis à un bureau en bois sombre, regard face à la caméra, promettant de conduire « au tribunal ceux qui ont commis de nombreux crimes, responsables de l'effusion de sang de civils, notamment des citoyens russes ». « Des conséquences que vous n'avez encore jamais connues » « Nous n'avons pas dans nos plans une occupation des territoires ukrainiens, nous ne comptons imposer rien par la force à personne », a-t-il assuré. Il s'est ensuite adressé aux militaires ukrainiens leur disant : « je vous appelle à déposer les armes », affirmant qu'ils pourront alors « quitter le champ de bataille sans entrave ».
Puis, menaçant, il s'est adressé à ceux « qui tenteraient d'interférer avec nous […] ils doivent savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et conduira à des conséquences que vous n'avez encore jamais connues ». « Je suis sûr que les soldats et officiers de la Russie rempliront leur devoir avec courage », a-t-il dit encore, « la sécurité du pays est garantie ». Il n'a pas donné de précision quant à l'ampleur de l'opération militaire. Une vidéo loin d'être improvisée Cette vidéo « surprise » n'était pas si « surprise » que cela en réalité, affirme des médias russes. Selon des journalistes de la « Novaya Gazeta », qui s'appuie sur les métadonnées de la vidéo, la séquence a été enregistrée lundi 21 février. « Vous pouvez le vérifier en téléchargeant la vidéo sur le site Web du Kremlin et en vérifiant ses propriétés », indiquent-ils sur Twitter. Le président russe avait également préenregistré la vidéo, diffusée lundi 21 février, dans laquelle il a reconnu les indépendances des territoires du Donetsk et du Louhansk.
Le procédé n'est pas nouveau dans cette crise. Jeudi dernier, dans deux vidéos, les leaders séparatistes de Donetsk et de Louhansk appelaient à la mobilisation face à l'Ukraine après des bombardements. Or les métadonnées des images révèlent que ces dernières avaient été tournées la veille, soit avant lesdites attaques, note « Le Parisien ». De quoi renforcer l'hypothèse d'une préméditation à cette invasion.