La révélation est du policier à la retraite, Cheikhouna Keïta. En effet, rendant visite au quotidien Les Echos, ce dernier n’a pas mâché ses mots, pour déplorer les promesses faites aux policiers à la retraite et jamais tenues par le Président de la République.
«Macky nous avait demandé de voter et de faire voter pour lui en 2012. Qu’on lui donne des renseignements sur ce que le Gouvernement d’alors allait faire, s’il y aura fraude ou pas. Et qu’on infiltre son cortège, dans les zones troubles, pour la sécuriser par notre expérience de policiers», déballe-t-il.
Mieux, a-t-il ajouté, «il nous avait même demandé de rester sur place pour sécuriser les bureaux de vote, pour qu’il n’y ait pas de fraude. Ce que nous avions fait».
A cela, ajoute Cheikhouna Keita, «nous ne lui avions pas demandé de postes, mais juste que les lois et décrets sur notre statut soient appliqués».
Malheureusement, le policier à la retraite se désole du non-respect des engagements du Chef de l’État, alors candidat à la Présidentielle de 2012.
Car, «depuis l’audience du 22 mars 2015, nous sommes à 32 mois et rien n’est fait». Suffisant pour qu’ils ne cachent plus leur désillusion à l’égard du Président de la République.
Avec Actusen
«Macky nous avait demandé de voter et de faire voter pour lui en 2012. Qu’on lui donne des renseignements sur ce que le Gouvernement d’alors allait faire, s’il y aura fraude ou pas. Et qu’on infiltre son cortège, dans les zones troubles, pour la sécuriser par notre expérience de policiers», déballe-t-il.
Mieux, a-t-il ajouté, «il nous avait même demandé de rester sur place pour sécuriser les bureaux de vote, pour qu’il n’y ait pas de fraude. Ce que nous avions fait».
A cela, ajoute Cheikhouna Keita, «nous ne lui avions pas demandé de postes, mais juste que les lois et décrets sur notre statut soient appliqués».
Malheureusement, le policier à la retraite se désole du non-respect des engagements du Chef de l’État, alors candidat à la Présidentielle de 2012.
Car, «depuis l’audience du 22 mars 2015, nous sommes à 32 mois et rien n’est fait». Suffisant pour qu’ils ne cachent plus leur désillusion à l’égard du Président de la République.
Avec Actusen