Lentement mais sûrement, l’enquête ouverte pour cerner les contours du curieux cambriolage perpétré avec succès, dans la nuit du 25 au 26 août dernier au Camp Jérémy, avance à pas de géant. Le gros du job a été brillamment assuré par les limiers du commissariat d’arrondissement du Point E. Au terme d’investigations rondement menées, ils sont parvenus, en un temps raisonnable, à mettre le grappin sur les deux malfaiteurs qui ont nuitamment signé ce cambriolage. Il s’agit du nommé Mor Lô Seck, un ancien pensionnaire de la Faculté des Lettres et sciences humaines de l’Université Cheikh A. Diop, et de son principal acolyte, Bacary F. Siby. Arrêté, ce duo a été placé en garde à vue. En principe, Mor Lô Seck et Bacary F. Siby devaient être présentés hier lundi au Parquet de Dakar pour faire face au substitut du Procureur en charge de leur dossier. Seulement, aux dernières nouvelles, nous apprend-on, ils n’ont pas été présentés au parquet. Ce qui serait synonyme d’une prolongation de garde à vue qui renseigne sur la volonté de la police de mettre en lumière les mille et une zones d’ombre de ce cambriolage troublant.
La Police scientifique à pied d’œuvre
Le premier fait troublant porte sur la grande ouverture contiguë au portail et à travers laquelle peut se glisser aisément un individu. D’ailleurs, c’est à travers cette fente que se sont engouffrés les deux cambrioleurs. Mais, comment se fait-il qu’aucune disposition de sécurité n’ait été prise pour boucher cette ouverture qui donne accès aux bureaux ? Plus grave encore, si l’on sait que, quelques jours auparavant, une tentative de cambriolage y avait été relevée. Où se trouvaient les préposés à la sécurité des lieux, cette nuit du 25 au 26 août ? Parce que, selon l’enquête préliminaire, les cambrioleurs ont accédé aux bureaux par effraction et y sont ressortis librement, sans n’être nullement inquiétés, avec leur butin fort de 13 784 000 FCfa ou 22 883 000 FCfa, c’est selon les versions des malfrats et du régisseur des paiements. Autre question : Pourquoi cette rondelette somme destinée au paiement des bourses des étudiants n’a pas été gardée dans le coffre-fort du régisseur, comme il est recommandé, mais minablement jetée dans une valise, placée sous le bureau du patron ? Sur cette interrogation, l’explication servie par le maître des lieux, arguant «qu’il avait rendez-vous en ville et qu’il avait prévu, une fois de retour à son bureau, de procéder à un décompte physique des liasses, avant de les sécuriser», fait appel à une présomption de bonne foi. En revanche, il n’en demeure pas moins qu’elle est enrobée de légèreté, voire de naïveté. En atteste son audition à la police pour nécessités d’enquête.
La liste non exhaustive de faits troublants qui entourent les circonstances de ce cambriolage traduit visiblement la volonté de la police de passer au crible cette nébuleuse. L’implication active de la Police scientifique aux côtés de leurs collègues du Point E en est certainement une parfaite illustration. Selon des sources concordantes, les limiers de la Police scientifique, une entité qui relève de la Direction de la police judiciaire (Dpj), «s’attèlent à travers les résultats de prélèvements à même de caractériser l’infraction et, au besoin, situer une probable chaîne de responsabilité dans cette affaire». Qui puerait la complicité ou le laxisme des kilomètres à la ronde.
L’Obs
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La Police scientifique à pied d’œuvre
Le premier fait troublant porte sur la grande ouverture contiguë au portail et à travers laquelle peut se glisser aisément un individu. D’ailleurs, c’est à travers cette fente que se sont engouffrés les deux cambrioleurs. Mais, comment se fait-il qu’aucune disposition de sécurité n’ait été prise pour boucher cette ouverture qui donne accès aux bureaux ? Plus grave encore, si l’on sait que, quelques jours auparavant, une tentative de cambriolage y avait été relevée. Où se trouvaient les préposés à la sécurité des lieux, cette nuit du 25 au 26 août ? Parce que, selon l’enquête préliminaire, les cambrioleurs ont accédé aux bureaux par effraction et y sont ressortis librement, sans n’être nullement inquiétés, avec leur butin fort de 13 784 000 FCfa ou 22 883 000 FCfa, c’est selon les versions des malfrats et du régisseur des paiements. Autre question : Pourquoi cette rondelette somme destinée au paiement des bourses des étudiants n’a pas été gardée dans le coffre-fort du régisseur, comme il est recommandé, mais minablement jetée dans une valise, placée sous le bureau du patron ? Sur cette interrogation, l’explication servie par le maître des lieux, arguant «qu’il avait rendez-vous en ville et qu’il avait prévu, une fois de retour à son bureau, de procéder à un décompte physique des liasses, avant de les sécuriser», fait appel à une présomption de bonne foi. En revanche, il n’en demeure pas moins qu’elle est enrobée de légèreté, voire de naïveté. En atteste son audition à la police pour nécessités d’enquête.
La liste non exhaustive de faits troublants qui entourent les circonstances de ce cambriolage traduit visiblement la volonté de la police de passer au crible cette nébuleuse. L’implication active de la Police scientifique aux côtés de leurs collègues du Point E en est certainement une parfaite illustration. Selon des sources concordantes, les limiers de la Police scientifique, une entité qui relève de la Direction de la police judiciaire (Dpj), «s’attèlent à travers les résultats de prélèvements à même de caractériser l’infraction et, au besoin, situer une probable chaîne de responsabilité dans cette affaire». Qui puerait la complicité ou le laxisme des kilomètres à la ronde.
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