Le camp de la majorité et l’opposition n’ont pu accorder leurs violons sur le montant de la caution à verser par les différentes candidatures aux prochaines élections législatives du 31 juillet prochain. «Il n’y a pas de consensus sur le montant», a ainsi déclaré Mme Ndella Madior Diouf, chef du 300ème parti, celui de la Réconciliation nationale pour l’unité africaine, au sortir de la rencontre tenue hier par le ministre Antoine Diome avec les partis, coalitions et candidats indépendants.
Si l’opposition exige le strict minimum, la majorité, de son côté, estime qu’il faudrait relever encore la barre. Après avoir été admise dans la salle pour écouter le discours du ministre de l’Intérieur, la presse a été sommée de quitter les lieux pour laisser les travaux se dérouler à huis clos. Après des échanges de près de deux tours d’horloge, la rencontre s’est terminée sans qu’il ait pu y avoir de consensus entre la majorité présidentielle, qui a proposé une caution de 15 millions, contre les 5 millions proposés par l’opposition.
Ndella Madior Diouf, de son côté, a déclaré militer pour une caution de 5 millions de francs Cfa. C’est l’une des conditions, selon elle, pour permettre à beaucoup de candidats de pouvoir postuler, afin d’avoir «une Assemblée nationale de qualité».
Elle a déploré : «Ils ont fait de ces élections du business. Un petit cercle se partage l’argent du contribuable. Qu’on cesse de faire des élections du business. Ça doit cesser.» Elle a rappelé par ailleurs : «Il y a 20 ans, sous Abdoulaye Wade, la caution était fixée à un million» pour participer aux élections législatives.
Kalidou Niass, mandataire national de la grande coalition Gueum sa bopp, est par contre d’avis pour que la «caution soit portée à 20 millions de francs, pour décourager les candidatures fantaisistes». L’autre chose réclamée par le camp de l’opposition, c’est l’abrogation du parrainage comme le stipule la Cedeao.
«Le Sénégal est le seul pays où on passe par deux filtres. C’est inacceptable !», s’indigne le représentant de Gueum sa bopp. Secrétaire général du parti nouvellement crée, Bolo ligeey Senegaal, qui a eu plusieurs conseillers au sortir des Locales, Iba Bâ a noté que cette suppression du parrainage se heurte au fait que dans un délai de six mois, «on ne peut pas toucher au Code électoral, sauf en cas de consensus».
Recueillant l’avis des acteurs politiques pour fixer la caution, le ministre Antoine Félix Diome s’est félicité pour sa part, du bon esprit qui a prévalu lors de cette rencontre, qui s’inscrit dans une «tradition démocratique, mais que prévoit le Code électoral». Soulignant que «150 jours avant les élections, la caution doit être fixée», le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il rendra compte au président de la République des discussions issues de la rencontre.
L’opposition redoute qu’on lui refasse «le coup des Locales». Le camp de la majorité avait penché en faveur de ses membres qui avaient réclamé que la caution soit portée à 20 millions de francs avant que la somme soit arrêtée à 15 millions, au moment où l’opposition souhaitait qu’elle soit fixée à 5 millions pour les candidats aux Locales.
Le Quotidien
Si l’opposition exige le strict minimum, la majorité, de son côté, estime qu’il faudrait relever encore la barre. Après avoir été admise dans la salle pour écouter le discours du ministre de l’Intérieur, la presse a été sommée de quitter les lieux pour laisser les travaux se dérouler à huis clos. Après des échanges de près de deux tours d’horloge, la rencontre s’est terminée sans qu’il ait pu y avoir de consensus entre la majorité présidentielle, qui a proposé une caution de 15 millions, contre les 5 millions proposés par l’opposition.
Ndella Madior Diouf, de son côté, a déclaré militer pour une caution de 5 millions de francs Cfa. C’est l’une des conditions, selon elle, pour permettre à beaucoup de candidats de pouvoir postuler, afin d’avoir «une Assemblée nationale de qualité».
Elle a déploré : «Ils ont fait de ces élections du business. Un petit cercle se partage l’argent du contribuable. Qu’on cesse de faire des élections du business. Ça doit cesser.» Elle a rappelé par ailleurs : «Il y a 20 ans, sous Abdoulaye Wade, la caution était fixée à un million» pour participer aux élections législatives.
Kalidou Niass, mandataire national de la grande coalition Gueum sa bopp, est par contre d’avis pour que la «caution soit portée à 20 millions de francs, pour décourager les candidatures fantaisistes». L’autre chose réclamée par le camp de l’opposition, c’est l’abrogation du parrainage comme le stipule la Cedeao.
«Le Sénégal est le seul pays où on passe par deux filtres. C’est inacceptable !», s’indigne le représentant de Gueum sa bopp. Secrétaire général du parti nouvellement crée, Bolo ligeey Senegaal, qui a eu plusieurs conseillers au sortir des Locales, Iba Bâ a noté que cette suppression du parrainage se heurte au fait que dans un délai de six mois, «on ne peut pas toucher au Code électoral, sauf en cas de consensus».
Recueillant l’avis des acteurs politiques pour fixer la caution, le ministre Antoine Félix Diome s’est félicité pour sa part, du bon esprit qui a prévalu lors de cette rencontre, qui s’inscrit dans une «tradition démocratique, mais que prévoit le Code électoral». Soulignant que «150 jours avant les élections, la caution doit être fixée», le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il rendra compte au président de la République des discussions issues de la rencontre.
L’opposition redoute qu’on lui refasse «le coup des Locales». Le camp de la majorité avait penché en faveur de ses membres qui avaient réclamé que la caution soit portée à 20 millions de francs avant que la somme soit arrêtée à 15 millions, au moment où l’opposition souhaitait qu’elle soit fixée à 5 millions pour les candidats aux Locales.
Le Quotidien