C’est la fin d’une longue poursuite. Cinq mois après avoir fui son pays, l’ex-président indépendantiste catalan Carles Puigdemont, sous le coup d’un mandat d’arrêt européen lancé par l’Espagne, a été arrêté, dimanche 25 mars, par la police allemande, près de la frontière avec le Danemark. Il sera présenté lundi à un juge en Allemagne, a annoncé le parquet.
« Cette comparution n’aura pour but que de vérifier l’identité de la personne arrêtée. Le tribunal régional du Schleswig-Holstein à Schleswig aura ensuite à décider si Monsieur Puigdemont doit être placé en détention en vue d’une remise » à l’Espagne, a fait savoir le parquet dans un communiqué.
En réaction à cette arrestation, des milliers de manifestants se sont rassemblés, dimanche après-midi à Barcelone, à l’appel des séparatistes catalans. Brandissant des drapeaux indépendantistes, ils se sont retrouvés sur les Ramblas en criant : « Liberté pour les prisonniers politiques » ou « Puigdemont, notre président ».
Les militants ont lancé des œufs, des bouteilles, des grilles de fer, et ont même tenté de lancer des conteneurs d’ordures en direction de la police, qui a chargé pour les disperser en fin de soirée, faisant usage de coups de matraque et en lançant des coups de feu en l’air. Selon les services de secours, 90 personnes ont été blessées légèrement à Barcelone, dont 22 policiers. Auparavant, les secours avait fait état de sept personnes blessées dans la ville de Lleida, à 150 km à l’ouest, et d’un blessé à Tarragone, plus au sud.
« Cette comparution n’aura pour but que de vérifier l’identité de la personne arrêtée. Le tribunal régional du Schleswig-Holstein à Schleswig aura ensuite à décider si Monsieur Puigdemont doit être placé en détention en vue d’une remise » à l’Espagne, a fait savoir le parquet dans un communiqué.
En réaction à cette arrestation, des milliers de manifestants se sont rassemblés, dimanche après-midi à Barcelone, à l’appel des séparatistes catalans. Brandissant des drapeaux indépendantistes, ils se sont retrouvés sur les Ramblas en criant : « Liberté pour les prisonniers politiques » ou « Puigdemont, notre président ».
Les militants ont lancé des œufs, des bouteilles, des grilles de fer, et ont même tenté de lancer des conteneurs d’ordures en direction de la police, qui a chargé pour les disperser en fin de soirée, faisant usage de coups de matraque et en lançant des coups de feu en l’air. Selon les services de secours, 90 personnes ont été blessées légèrement à Barcelone, dont 22 policiers. Auparavant, les secours avait fait état de sept personnes blessées dans la ville de Lleida, à 150 km à l’ouest, et d’un blessé à Tarragone, plus au sud.