Thomas Sankara avait été enterré à la hâte au lendemain du coup d’État sanglant d’octobre 1987. Avec lui, douze de ses compagnons reposaient au cimetière ouagalais de Dagnoen. C’est la version officielle donnée jusque-là par l’ancien régime de Blaise Compaoré. Mais le mystère persiste quant à l’exactitude de l’identité de ces corps. La contre-expertise scientifique effectuée sur les dépouilles n’a pas permis de lever les équivoques.
Deux expertises non concluantes
Le laboratoire espagnol de l’Institut de médecine légale de l’université de Santiago mandaté à cet effet a livré les résultats de son analyse ce lundi 19 juin : aucun profil génétique n’a pu être défini. Les corps avaient été exhumés le 25 mai 2015, deux mois après l’ouverture d’une enquête par un tribunal militaire. Cette enquête a été diligentée à la suite à la chute du régime de Blaise Compaoré, exactement 28 ans après les faits.
Les résultats de cette contre-expertise viennent confirmer ceux donnés par une première analyse faite par un laboratoire marseillais. « La première expertise avait conclu aux mêmes résultats. De ce que nous avons compris, l’échec des tests ADN est lié aux conditions dans lesquelles le corps a été conservé » a déclaré Me Ambroise Farama, l’un des avocats de la famille Sankara, cité par lemonde.fr.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Le mystère reste entier sur l’identification de Thomas Sankara
Le mystère demeure donc entier, même si l’analyse balistique et les vêtements permettent de consolider le dossier à charges contre les personnes poursuivies dans cette affaire. « Il y a des éléments physiques qui ont permis aux familles d’identifier la dépouille. Les vêtements retrouvés dans la tombe, par exemple. Leur identification était formelle », souligne Me Ambroise Farama. Selon Me Bénéwendé Sankara, un des avocats de la famille Sankara cité par RFI, l’absence d’identification par test ADN ne pèsera pas sur le procès.
Les conseils juridiques représentants la famille Sankara et celles des douze autres assassinés réfléchissent à une nouvelle expertise. Les chances de résultats probants d’une éventuelle analyse ADN demeurent néanmoins infimes. Il faudra encore patienter pour que la lumière soit complètement faite sur la mort du capitaine révolutionnaire.
Deux expertises non concluantes
Le laboratoire espagnol de l’Institut de médecine légale de l’université de Santiago mandaté à cet effet a livré les résultats de son analyse ce lundi 19 juin : aucun profil génétique n’a pu être défini. Les corps avaient été exhumés le 25 mai 2015, deux mois après l’ouverture d’une enquête par un tribunal militaire. Cette enquête a été diligentée à la suite à la chute du régime de Blaise Compaoré, exactement 28 ans après les faits.
Les résultats de cette contre-expertise viennent confirmer ceux donnés par une première analyse faite par un laboratoire marseillais. « La première expertise avait conclu aux mêmes résultats. De ce que nous avons compris, l’échec des tests ADN est lié aux conditions dans lesquelles le corps a été conservé » a déclaré Me Ambroise Farama, l’un des avocats de la famille Sankara, cité par lemonde.fr.
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Le mystère demeure donc entier, même si l’analyse balistique et les vêtements permettent de consolider le dossier à charges contre les personnes poursuivies dans cette affaire. « Il y a des éléments physiques qui ont permis aux familles d’identifier la dépouille. Les vêtements retrouvés dans la tombe, par exemple. Leur identification était formelle », souligne Me Ambroise Farama. Selon Me Bénéwendé Sankara, un des avocats de la famille Sankara cité par RFI, l’absence d’identification par test ADN ne pèsera pas sur le procès.
Les conseils juridiques représentants la famille Sankara et celles des douze autres assassinés réfléchissent à une nouvelle expertise. Les chances de résultats probants d’une éventuelle analyse ADN demeurent néanmoins infimes. Il faudra encore patienter pour que la lumière soit complètement faite sur la mort du capitaine révolutionnaire.