Ils étaient des centaines et reprenaient en chœur "justice pour Thomas Sankara".
Ils ont marqué un arrêt à l'ambassade de France où ils ont remis un premier mémorandum.
La note demande la levée du secret Défense et l'ouverture d'une enquête judiciaire en France.
A la justice militaire, point de chute de la marche, les manifestants ont remis un second mémorandum.
Ils disent être allés à la justice militaire pour encourager les juges en charge du dossier et leur demander aussi d'accélérer la procédure.
L'ancien président Sankara a été assassiné, de même que certains de ses compagnons, le 15 octobre 1987.