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Bougane Guèye Danny : «L’esclavagisme n’a jamais été aboli en Afrique»

TRIBUNE LIBRE
Samedi 18 Novembre 2017

Bougane Guèye Danny : «L’esclavagisme n’a jamais été aboli en Afrique»

C’est une ignominie ce qui se passe en Libye. Une insulte pour l’humanité et à la race noire, un remake de l’histoire… Sommes-nous maudits nous les Africains ? La question se pose avec acuité. L’Afrique a toujours été dévalorisée par ses propres fils (lors de la traite négrière, rappelez-vous, ce sont des Africains eux-mêmes qui vendaient leurs semblables aux occidentaux pour alimenter le commerce triangulaire).


La vente aux enchères de jeunes migrants, relayée par une certaine presse occidentale, ne fait que confirmer la propension des Africains à vendanger leur continent. Il y a quelques semaines, nos radars étaient tournés vers la Birmanie, aujourd’hui on pointe du doigt le désespoir et la cruauté africaine.


Si les Rohingyas sont la minorité la plus persécutée de l’humanité, l’Afrique, elle, s’érige en continent de paradoxes avec le sous-sol le plus riche de la planète (1/3 des ressources minières mondiales) et curieusement l’indice de développement humain le plus bas. Quel paradoxe ! On pille nos richesses minières avec la complicité de nos dirigeants, et là où il y a de rares hommes intègres on y installe une guerre civile aux fins d’exploiter clandestinement nos mines. C’est quand même lâche.


Qui sont les coupables de ces crimes crapuleux ? 


Ils pillent nos ressources minières et comme si cela ne suffisait pas on vend aux enchères la seule et unique richesse qui nous reste : notre jeunesse, cette chère et rare jeunesse… Sur le milliard d’individus qui peuplent notre continent, nous sommes plus de 600 millions de jeunes, c’est de l’or au moment où l’Europe s’inquiète du vieillissement de sa population. Cette richesse africaine encombrante il faut aussi s’en débarrasser quelle que soit la manière.


Parlons de la Libye. Ce pays est aujourd’hui devenu ingouvernable; or du temps du Colonel Kadhafi même les chômeurs avaient droit à des indemnités sur l’exploitation des ressources pétrolières du pays. Kadhafi le panafricaniste n’a eu de tort que de vouloir organiser les Africains pour qu’enfin ils se réveillent. L’ambition du guide libyen ne pouvait prospérer face à la puissance des impérialistes toujours désireux de voir nos dirigeants leur tendre la main alors que nous représentons la matière première qui fait fleurir leurs économies.


Aujourd’hui, la Libye n’est pas tout simplement la plaque tournante de l’immigration. Elle est devenue l’État déstructuré qui permet au terrorisme d’installer ses bases arrière avec plus de six «États incontrôlés» issus de la balkanisation des terres du colonel Kadhafi.


Le président russe Vladmir Poutine a raison dire que si l’Afrique se réveille, l’Europe sera obligée de migrer.


Malgré la situation périlleuse en Libye avec son lot de morts, la jeunesse africaine ne perd pourtant pas espoir, redoublant même d’ingéniosité et de témérité pour regagner les côtes italiennes à la recherche de l’espoir.


Ces voyages vers «barsakh» sont le plus souvent bénis voire même financés par nos mamans parfois en vendant leurs bijoux.


Cette situation renseigne sur le niveau de désespoir de notre société qui préfère braver la mort et l’humiliation à la pauvreté extrême. Cette pauvreté nourrie et entretenue puisque c’est le business du chef surveillé par nos dirigeants à la solde des capitalistes qui ont droit de vie et de mort sur nos économies, la preuve avec le franc CFA ou les APE.


En vérité, l’esclavagisme n’a jamais été aboli, en tout cas pas en Afrique, et ces scènes de vente aux enchères de jeunes migrants n’est que la face visible de l’entreprise cynique des capitalistes qui pillent nos richesses, nous enfoncent dans la pauvreté, ferment leurs frontières et encouragent nos frères libyens à faire le sale boulot.


Sont-ils conscients de la manipulation dont ils sont victimes et qui les poussent à pactiser avec le diable pour commettre des actes aussi ignobles contre leurs frères d’Afrique ?


Les coupables ne sont pas loin, ils sont parmi nous, chacun avec sa part de responsabilité. Des héros comme Sankara, Lumumba, Nkrumah, Kadhafi, etc.se sont battus jusqu’au dernier souffle pour nous éviter pareilles humiliations, mais hélas nous avons préféré nous allier avec le diable pour les «guillotiner».


Panafricanistes réveillez-vous, engageons-nous résolument sur la voie du Travail, levons-nous et poussons nos dirigeants à se rebeller parce que tant qu’il n’y aura pas d’espoir en Afrique nos jeunes iront cherchez la terre promise au prix de leur vie.


BOUGANE GUEYE DANI

PRÉSIDENT DU GROUPE  BOYGUES CORP.
 


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