Boubacar Camara exige la restitution de la licence de WALF

POLITIQUE
Jeudi 8 Février 2024

Le candidat de la coalition Kamah, Boubacar Camara apporte son soutien au groupe Walfadjri suite au retrait de sa licence. Dans un communiqué, le président du parti de la construction et de la solidarité (Pcs/Jengu-Tabax), a farouchement déploré une enfreinte à la liberté de la presse.

« Nous exprimons notre plus ferme condamnation de la fermeture de Walfadjri Tv, une chaîne de télévision respectée et appréciée par de nombreux Sénégalais. Cette action regrettable est un grave affront à la liberté de presse et un signe alarmant des défis auxquels notre démocratie est confrontée. », a écrit le candidat à la prochaine présidentielle.
 
Pour Kamah, Walfadjri n'est pas seulement un média, c'est une institution qui a joué un rôle crucial dans la diffusion d'informations impartiales et équilibrées.

« La fermeture de cette chaîne est une tentative de restreindre la diversité des opinions et d'étouffer les voix indépendantes qui sont essentielles à une démocratie en santé. Nous sommes profondément préoccupés par les implications de cette action pour la liberté de la presse au Sénégal. La fermeture de Walfadjri envoie un message inquiétant, laissant entendre que les médias indépendants et critiques peuvent être ciblés et muselés. Nous croyons fermement que les médias doivent être en mesure de fonctionner sans ingérence ni intimidation, et que chaque citoyen a le droit d'accéder à une information libre et impartiale. », a soutenu Boubacar Camara.

Dans sa détermination à défendre la liberté de la presse au Sénégal et à œuvrer pour que les médias puissent jouer leur rôle vital dans la société démocratique, Boubacar Camara a demandé à restituer au groupe sa licence dans les plus brefs délais.
« Nous exigeons la réouverture immédiate de Walfadjri et rappelons au gouvernement sénégalais que l'indépendance des médias est un pilier fondamental de toute démocratie. Nous exhortons les autorités à respecter et à protéger cette indépendance et à mettre fin à toute forme de répression contre la presse. », a conclu Kamah.