« Il faut, à un certain moment, choisir un candidat. Donc, ils ont porté leur choix sur Diomaye Faye, comme plan B. Véritablement, je pense que la multiplication des candidatures, au tout début, c’était de la diversion. Au cas où l’un serait empêché, l’autre aurait. Aujourd’hui, Bassirou Biomaye Faye est choisi, il est un candidat déclaré pour substituer plus Ousmane Sonko que d’être un candidat d’un parti qui n’existe plus. Qui a été dissout », déclare l’analyste politique.
Maintenant, ajoute-t-il est-ce que ça aura le même effet que l’ex-leader de Pastef ?Non, je ne le pense pas. Parce que ça ne sera pas la même proportion, la même envergure et la même grandeur au niveau des populations.
M. Mbodji ne pense pas que Bassirou Diomaye peut bénéficier de l’aura de Sonko.
« La raison, parce qu’ils n’ont pas le même cursus, la même histoire, la même sensibilité et la même pénétration sociale. A partir de ce moment, prendre Diomaye pour Ousmane devient juste une certaine gravure. Alors Bassirou Diomaye Faye ne peut, en aucun cas, bénéficier de l’aura de Sonko », explique-t-il.
Néanmoins, ajoute-t-il, il peut bénéficier de l’autorité d’Ousmane Sonko.
« La preuve, c’est qu’il a été choisi parmi un certain nombre de candidats. Vous parlez de quatre (4) candidatures antérieures. L’aura, c’est donc plus une question d’autorité que le fait de choisir. Maintenant l’aura, c’est au niveau de l’électeur. Est-ce que l’électeur sentira la même émotion avec Diomaye Faye qu’avec Ousmane Sonko ? Tout ça, on le verra au niveau de l’électorat », conclut l’analyste politique.
Par ailleurs, Pathé Mbodji pense que cela pourra avoir de l’impact parce que qu’il y a un homme qui incarne maintenant.