La tension qui prévaut au Mali inquiète plus d’un. Le carnage enregistré au cours du week-end dernier en a ajouté une couche. Une situation qui constitue une menace réelle non seulement pour le Mali, mais aussi pour la sous-région ouest-africaine, a prévenu le journaliste Barka Ba. Chercheur en Science politique, il a tiré la sonnette d’alarme.
« On n’aimerait pas assister au bégaiement de l’histoire. On est à quelques jours de la commémoration du génocide Rwandais. Je rappelle qu’au Rwanda, pendant le génocide il y avait un contingent des Nations Unies lequel est devenu tristement célèbre par sa passivité qui a quasiment laissé faire les tueurs. Il faut savoir tirer les leçons de l’histoire. L’histoire bégaie souvent. Mais quand elle se répète, c’est souvent sous forme de tragédie ou de farce ». Mieux, a-t-il prévenu au cours d’un plateau spécial initié à Dakaractu ce lundi 25 mars 2019, et dont il était l’invité, « si, ce qui se passe au Mali n’est pas arrêté, si les massacres n’arrêtent pas, on risque malheureusement d’avoir de gros problèmes dans la région ouest-africaine ».
Il a relevé, en outre, que « ce qui se passe au mali c’est une lame de fond. On est en train d’assister au Burkina dans la province du Soum, à ce qui se passe dans le centre du Mali et un peu au nord. Aujourd’hui, c’est toute la sous-région africaine qui est menacée. Le Niger se relève à peine des soubresauts de la spirale Boko-Haram, c’est un État encore convalescent sur le plan sécuritaire. On a vu qu’au Tchad même Deby qui était appelé à la rescousse au Mali est lui-même confronté à une rébellion très violente. Alors que le Tchad est un État pivot, un État extrêmement important pour la stabilité de l’Afrique. Si ce pays-là est fragilisé à ce point, on ne sait pas où on va. Au Burkina, le président Kaboré est dans la même situation. Situation peu enviable que Ibrahima Boubacar Keïta qui est confronté à cette métatarse djihadiste et n’arrive pas à trouver une solution. Cela montre, encore une fois que nos États sont extrêmement fragiles. Et c’est une question qui dépasse le cadre de nos États qui doivent être pris en charge dans un cadre communautaire. Et c’est une extrême urgence ».
Dakaractu
« On n’aimerait pas assister au bégaiement de l’histoire. On est à quelques jours de la commémoration du génocide Rwandais. Je rappelle qu’au Rwanda, pendant le génocide il y avait un contingent des Nations Unies lequel est devenu tristement célèbre par sa passivité qui a quasiment laissé faire les tueurs. Il faut savoir tirer les leçons de l’histoire. L’histoire bégaie souvent. Mais quand elle se répète, c’est souvent sous forme de tragédie ou de farce ». Mieux, a-t-il prévenu au cours d’un plateau spécial initié à Dakaractu ce lundi 25 mars 2019, et dont il était l’invité, « si, ce qui se passe au Mali n’est pas arrêté, si les massacres n’arrêtent pas, on risque malheureusement d’avoir de gros problèmes dans la région ouest-africaine ».
Il a relevé, en outre, que « ce qui se passe au mali c’est une lame de fond. On est en train d’assister au Burkina dans la province du Soum, à ce qui se passe dans le centre du Mali et un peu au nord. Aujourd’hui, c’est toute la sous-région africaine qui est menacée. Le Niger se relève à peine des soubresauts de la spirale Boko-Haram, c’est un État encore convalescent sur le plan sécuritaire. On a vu qu’au Tchad même Deby qui était appelé à la rescousse au Mali est lui-même confronté à une rébellion très violente. Alors que le Tchad est un État pivot, un État extrêmement important pour la stabilité de l’Afrique. Si ce pays-là est fragilisé à ce point, on ne sait pas où on va. Au Burkina, le président Kaboré est dans la même situation. Situation peu enviable que Ibrahima Boubacar Keïta qui est confronté à cette métatarse djihadiste et n’arrive pas à trouver une solution. Cela montre, encore une fois que nos États sont extrêmement fragiles. Et c’est une question qui dépasse le cadre de nos États qui doivent être pris en charge dans un cadre communautaire. Et c’est une extrême urgence ».
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