Des femmes, des hommes, des jeunes, amis et sympathisants de Khalifa Sall se sont tous réunis hier dans les locaux de l’ancienne mairie de la Medina, pour sacrifier aux traditionnels vendredis de la Medina. Venus en masse pour soutenir le maire de Dakar, ils ont arboré les brassards rouges et crié leur exaspération.
A tour de rôle, les différents responsables ont rivalisé d’ardeur, pour tirer à boulets rouges sur Macky Sall qu’ils traitent de poltron. "La peur est l’unique raison qu’il a poussé à vouloir emprisonner son plus grand adversaire, Khalifa Sall pour l’élection présidentielle de 2019 ". Très en verve, les Khalifistes n’ont pas épargné les partisans du Président Sall notamment Seydou Guèye, Maïmouna Ndoye Seck, Pape Abdoulaye Seck, Youssou Ndour et Cheikh Ba qui ont été battus à plate couture par Bamba Fall aux élections Législatives du 30 juillet dernier.
Se réjouissant de la forte mobilisation enregistrée, Bamba Fall a indiqué que c’est un signe révélateur de la libération prochaine de l’édile de la capitale. De l’avis du maire de la Medina, l’Etat est en train de violer la Constitution. « Aujourd’hui, notre combat pour la libération de Khalifa Sall, c’est comme le combat du 23 juin. Dans l’essence de notre constitution, un député ne peut pas être poursuivi, sauf en cas de flagrants délits ou si l’Assemblée nationale lève son immunité parlementaire.
Certains responsables du pouvoir disent que lorsque Khalifa Sall venait d’être emprisonné, il n’était pas encore député. Mais je leur rappelle la jurisprudence Barthélemy Dias, Omar Sarr ou Ousmane Ngom. Les faits qui leur étaient reprochés étaient antérieurs à leur élection de député. Compte tenu de cela, on donne l’Etat un délai. A la fin du mois d’octobre, si Khalifa Sall n’est pas libre, ils nous entendront », prévient Bamba Fall.
Il pense que pour trouver des voleurs, le Président Macky Sall n’a pas besoin de chercher loin de lui. " Puisqu’il peut aller au Port Autonome de Dakar voir ce que Cheikh Kanté a fait là-bas, au niveau du Coud, de Dakar Dem Dikk, de King Fahd Palace, d’Arcelor Mittal, de Petrotim. Avant de s’en prendre à Khalifa Sall, il devrait d’abord commencer par son propre frère Aliou Sall qui, au moment où les voleurs étaient à la garderie, lui était déjà à l’université des voleurs", tonne le responsable socialiste de la Medina.
Selon Bamba Fall, l’appel au dialogue lancé par le Président Macky Sall entre dans le cadre d’une comédie et d’une mise en scène. « Tant que Khalifa Sall ne sort pas de prison, nous ne dialoguerons pas. On ne peut pas dialoguer avec quelqu’un qui nous vole les élections, qui nous met en prison et qui ne cesse de nous bâillonner. Nous n’avons pas intérêt à dialoguer. Notre seul et unique combat, c’est la libération de Khalifa Sall », tranche-t-il.
L’As
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A tour de rôle, les différents responsables ont rivalisé d’ardeur, pour tirer à boulets rouges sur Macky Sall qu’ils traitent de poltron. "La peur est l’unique raison qu’il a poussé à vouloir emprisonner son plus grand adversaire, Khalifa Sall pour l’élection présidentielle de 2019 ". Très en verve, les Khalifistes n’ont pas épargné les partisans du Président Sall notamment Seydou Guèye, Maïmouna Ndoye Seck, Pape Abdoulaye Seck, Youssou Ndour et Cheikh Ba qui ont été battus à plate couture par Bamba Fall aux élections Législatives du 30 juillet dernier.
Se réjouissant de la forte mobilisation enregistrée, Bamba Fall a indiqué que c’est un signe révélateur de la libération prochaine de l’édile de la capitale. De l’avis du maire de la Medina, l’Etat est en train de violer la Constitution. « Aujourd’hui, notre combat pour la libération de Khalifa Sall, c’est comme le combat du 23 juin. Dans l’essence de notre constitution, un député ne peut pas être poursuivi, sauf en cas de flagrants délits ou si l’Assemblée nationale lève son immunité parlementaire.
Certains responsables du pouvoir disent que lorsque Khalifa Sall venait d’être emprisonné, il n’était pas encore député. Mais je leur rappelle la jurisprudence Barthélemy Dias, Omar Sarr ou Ousmane Ngom. Les faits qui leur étaient reprochés étaient antérieurs à leur élection de député. Compte tenu de cela, on donne l’Etat un délai. A la fin du mois d’octobre, si Khalifa Sall n’est pas libre, ils nous entendront », prévient Bamba Fall.
Il pense que pour trouver des voleurs, le Président Macky Sall n’a pas besoin de chercher loin de lui. " Puisqu’il peut aller au Port Autonome de Dakar voir ce que Cheikh Kanté a fait là-bas, au niveau du Coud, de Dakar Dem Dikk, de King Fahd Palace, d’Arcelor Mittal, de Petrotim. Avant de s’en prendre à Khalifa Sall, il devrait d’abord commencer par son propre frère Aliou Sall qui, au moment où les voleurs étaient à la garderie, lui était déjà à l’université des voleurs", tonne le responsable socialiste de la Medina.
Selon Bamba Fall, l’appel au dialogue lancé par le Président Macky Sall entre dans le cadre d’une comédie et d’une mise en scène. « Tant que Khalifa Sall ne sort pas de prison, nous ne dialoguerons pas. On ne peut pas dialoguer avec quelqu’un qui nous vole les élections, qui nous met en prison et qui ne cesse de nous bâillonner. Nous n’avons pas intérêt à dialoguer. Notre seul et unique combat, c’est la libération de Khalifa Sall », tranche-t-il.
L’As
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