Le leader des Forces démocratiques du Sénégal-Guelewars (Fds) rêve d'un destin presidentiel. Il l'a declare dans un entretien avec Le Quotidien. "Lorsqu’on est maire de Thiès, on est naturellement prédestiné à jouer un rôle national. Ici, on est dans le bureau de Léopold Senghor qui fut le premier maire élu de Thiès et qui est devenu le premier président du Sénégal. Je rêve du même destin. Le problème n’est pas une affaire de mandat ou d’années, mais ce que j’ai pu impulser en termes de changements depuis que je suis à la tête de cette ville. Le plus important, c’est ce que retiennent les Thiessois, la dynamique de changement que j’ai lancée. Je suis prêt et je me suis préparé pendant de longues années pour faire de la politique au plus haut niveau. Je me suis préparé pour être maire de Thiès et je me suis préparé aussi pour être président du Sénégal' dit -il.
Sur le volet electoral, il denonce les changements intervenus a la tete de la CENA. "Le président de la République ne peut pas de manière unilatérale sans consultation, sans concertation, sans dialogue avec l’opposition, nommer de nouveaux membres comme ça dont nous doutons de leur impartialité, nous doutons de leur intégrité, de leur neutralité. Ce qui fait que nous avons un processus électoral corrompu qui est source de violence pré et post-électorale. La prochaine présidentielle risque d’être très violente et je pense que Macky Sall en portera l’entière responsabilité. Macky Sall aurait dû avoir le courage d’aller jusqu’au bout en réformant la Constitution et faire revenir l’article 35. Ce serait plus facile pour lui, plus logique et à partir de ce moment faire face au peuple sénégalais", conclut-il.
Sur le volet electoral, il denonce les changements intervenus a la tete de la CENA. "Le président de la République ne peut pas de manière unilatérale sans consultation, sans concertation, sans dialogue avec l’opposition, nommer de nouveaux membres comme ça dont nous doutons de leur impartialité, nous doutons de leur intégrité, de leur neutralité. Ce qui fait que nous avons un processus électoral corrompu qui est source de violence pré et post-électorale. La prochaine présidentielle risque d’être très violente et je pense que Macky Sall en portera l’entière responsabilité. Macky Sall aurait dû avoir le courage d’aller jusqu’au bout en réformant la Constitution et faire revenir l’article 35. Ce serait plus facile pour lui, plus logique et à partir de ce moment faire face au peuple sénégalais", conclut-il.