Me Madické Niang n’est plus le président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie. Après sa démission, il a été remplacé par le député Cheikh Bara Dolly Mbacké. Aymérou Guingue, le président du groupe parlementaire de la majorité, Benno bokk yakaar (Bby), témoigne : « Me Madické Niang est un homme d’une élégance extraordinaire et d’une culture républicaine. Et, c’est cela que je salue. » Interrogé par la Tfm, il insiste : « Au Sénégal, on ne chante des louanges que des morts mais moi, je voudrais le dire de son vivant. Me Madické Niang est un homme de consensus, qui a une très grande élégance et une urbanité extraordinaire. Ça m’a toujours fait plaisir que nous puissions croiser le fer au niveau de l’hémicycle surtout dans les commissions techniques. Tout cela, s’est toujours très bien passé. Je lui souhaite une bonne carrière parlementaire, qu’il reste parmi nous ». (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Les députés vont-ils se contenter uniquement d’adopter le budget ? Non. Nous avons plusieurs rôles. Le premier est d’adopter la loi de finances. Mais, après cette étape, nous devons contrôler l’exécution du budget. Nous avons un rôle beaucoup plus important qui est l’évaluation des politiques publiques. Nous contrôlons l’exécutif dans le travail qu’il fait tous les jours, mais nous avons aussi la possibilité de nous prononcer sur la pertinence des politiques publiques. Le bureau de l'Assemblée nationale a créé, sous l'impulsion du président Moustapha Niasse, une commission dirigée par un vice-président, Abdoulaye Makhtar Diop, dont l'une des missions est de définir le cadre et donner le contenu avec lequel nous allons procéder à l’évaluation des politiques publiques. A cela s’ajoute le fait que le gouvernement doit passer régulièrement au Parlement pour des questions d'actualité et/ou des questions orales. Nous avons la chance d’avoir un Parlement où il y a une très forte représentation d’élus locaux. Ces derniers sont des personnes très ancrées dans leurs bases. Nous avons aussi, pour la première fois, un Ptip qui a été réparti par région. Avant, il y avait juste le chiffre global. Aujourd’hui, sur 6258 milliards de FCfa, nous pouvons dire la part de chaque région. Nous avons non seulement cela, mais nous avons aussi des fiches qui permettent de connaître les projets pris en compte dans chacune des 14 régions du Sénégal. Propos recueillis par Babacar DIONE