« Nous éplucherons le budget que Macky Sall va déposer sur la table de l’Assemblée pour nous assurer qu’il est bien dans l’intérêt du Sénégal. Sinon on lui retournera le budget en seconde lecture » déclarait Ousmane Sonko le 26 septembre dernier face à la presse.
Ces propos sonneront peut-être le glas de lois budgétaires qui passaient comme simple lettre à la poste sur le magistère de Macky Sall.
L'Etat du Sénégal va soumettre son projet de budget à l'Assemblée nationale. Mais, dans la configuration actuelle de l'hémicycle, avec Mimi Touré qui est entrée en rébellion contre le pouvoir, le camp présidentiel ne semble pas baigner dans un confort d'une majorité absolue. Ce qui l’expose à une éventuelle surprise quant au non vote du budget de l’Etat.
En tout état de cause, de sérieux risques de blocage pourraient se poser dans les 60 jours prévus par la loi pour l’examen du budget.
Mais le président de la république a la possibilité de mettre en vigueur le budget par décret. « Si au cours des travaux de l’Assemblée nationale, il arrivait qu’il y ait des tensions, jusqu’à ce qu’on ne puisse pas respecter les 60 jours, là donc le président pourrait, en vertu des dispositions de l’article 68, mettre en vigueur le budget par décret ».
Ces propos sonneront peut-être le glas de lois budgétaires qui passaient comme simple lettre à la poste sur le magistère de Macky Sall.
L'Etat du Sénégal va soumettre son projet de budget à l'Assemblée nationale. Mais, dans la configuration actuelle de l'hémicycle, avec Mimi Touré qui est entrée en rébellion contre le pouvoir, le camp présidentiel ne semble pas baigner dans un confort d'une majorité absolue. Ce qui l’expose à une éventuelle surprise quant au non vote du budget de l’Etat.
En tout état de cause, de sérieux risques de blocage pourraient se poser dans les 60 jours prévus par la loi pour l’examen du budget.
Mais le président de la république a la possibilité de mettre en vigueur le budget par décret. « Si au cours des travaux de l’Assemblée nationale, il arrivait qu’il y ait des tensions, jusqu’à ce qu’on ne puisse pas respecter les 60 jours, là donc le président pourrait, en vertu des dispositions de l’article 68, mettre en vigueur le budget par décret ».