Les députés élus lors des élections législatives du 30 juillet dernier, sont convoqués ce jour, jeudi 14 septembre, en session extraordinaire. L’ordre du jour porte essentiellement sur l’installation de la 13ième législature. Cependant, la chose qui semble être certaine est sans doute l’absence du député maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall, en prison depuis le 8 mars dernier, dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance de sa mairie. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); En effet, rien n’augure de bon pour le camarade de Barthélémy Dias et compagnie, qui avaient pourtant plaidé en faveur de sa libération auprès de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade. La coalition du maire Khalifa Sall, Alternative 2017 qui n’était pas parvenue à accorder les violons avec le Parti démocratique sénégalais (Pds) sur la tête de liste nationale lors des élections législatives, comptait sur Me Wade, en tant que doyen d’âge à la 13ième législature, pour exiger la présence de leur mentor, à défaut de bloquer l’installation de ladite législature. Cette carte semble être perdue à jamais, d’autant plus que la tête de liste nationale de la coalition Gagnante Wattu Sénégal a démissionné bien avant l’heure, laissant la place au jeune Toussaint Manga de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl).
Reste, maintenant, la carte de la saisine du Juge des référés pour lui permettre de siéger au sein de la 13ième législature, tel que supposé par le Pr Mouhamadou Ngouda Mboup, Enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Là aussi, les chances paraissent s’amenuiser, si l’on se fie au débat contradictoire suscité par la question au sein même du pool d’avocats de Khalifa Sall. En effet, le quotidien l’As d’hier informe que Me Ciré Clédor Ly et un autre sous l’anonymat, tous conseillers du maire de Dakar, ont des appréciations différentes sur ce point. Le premier cité, qui a rejoint l’idée du professeur selon la source, estime que «c’est une action à mener». Le second trouve, par contre, «qu’il y a une forme de séparation entre les juridictions administratives et les juridictions judiciaires», avant de s’interroger «comment une juridiction peut donner injonction à une autre juridiction ?».
CONSTITUTION DE GROUPES PARLEMENTAIRES : Des «poids lourds» non-alignés
Sauf changement de dernière minute, la 13ième législature ne comportera que 2 groupes parlementaires, notamment celui de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar (Bby) et l’autre de la coalition Gagnante Wattu Senegaal portée autour du Parti démocratique sénégalais (Pds). Quant à la coalition Mankoo Taxawu Senegaal (Mts), portée par le maire de Dakar, Khalifa Sall, ses chances de former un troisième groupe parlementaire sont réduites à néant face aux multiples obstacles qu’elle aura du mal à traverser. Ainsi donc, les 7 députés que compte cette coalition, à savoir Khalifa Ababacar Sall, Fatou Ndiaye, El Hadj Mansour Sy, Aminata Kanté, Cheikh Mamadou, Abiboulaye Dièye, Aïssatou Sabara et enfin Déthié Fall, vont tous regagner le lot des députés non-alignés.
Ces parlementaires de Mts, ne seront vraisemblablement pas les seuls à ne pas intégrer un groupe parlementaire. Réclamant la tête de l’opposition parlementaire, pour avoir été la seule formation politique de l’opposition à avoir engrangé autant de parlementaires, 3 au total, bien qu’ayant fait cavalier seul lors des législatives dernières, les parlementaires du Parti pour l’unité et le rassemblement (Pur) sont à compter parmi ce lot de non-inscrits. La preuve, tout en écartant toute alliance avec la mouvance présidentielle, la tête de liste nationale de Pur, El Hadj Issa Sall a clairement indiqué que son parti ne doit pas se faire embarquer par un autre parti de l’opposition. Ce qui veut dire que les honorables El Hadj Issa Sall, Oulimata Guiro et Aboubacar Thiaw ne vont pas s’aligner.
Il faut ajouter naturellement à ce lot, Ousmane Sonko du Ndawi Askan, si l’on sait qu’il avait refusé de s’allier avec certaines formations politiques, comme par exemple le Pds, par respect à ses principes. Quant au député Demba Diop alias Diop Sy, de la Convergence patriotique pour la Justice et l’équité/Nay Leer (Cpje) sa position de rester non-aligné est toute tranchée. Certains députés élus sur la base du plus fort reste vont très certainement garder leur liberté de ton. En effet, se réclamant de l’opposition, des parlementaires comme l’ex-président du groupe parlementaire des «Libéraux et démocrates», Aïda Mbodj de Saxal Liguey, ou encore son prédécesseur à la tête dudit groupe, Modou Diagne Fada de Mankoo Yessal, sans oublier Aïssata Tall Sall d’Osez l’Avenir, tout comme Cheikh Tidiane Gadio du Pôle alternative, vont grossir les rangs des non-alignés. Ce qui semble peser lourd du côté des non-inscrits, même si l’on sait que c’est difficile de se faire entendre au sein de l’hémicycle en dehors des groupes parlementaires. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});
Reste, maintenant, la carte de la saisine du Juge des référés pour lui permettre de siéger au sein de la 13ième législature, tel que supposé par le Pr Mouhamadou Ngouda Mboup, Enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Là aussi, les chances paraissent s’amenuiser, si l’on se fie au débat contradictoire suscité par la question au sein même du pool d’avocats de Khalifa Sall. En effet, le quotidien l’As d’hier informe que Me Ciré Clédor Ly et un autre sous l’anonymat, tous conseillers du maire de Dakar, ont des appréciations différentes sur ce point. Le premier cité, qui a rejoint l’idée du professeur selon la source, estime que «c’est une action à mener». Le second trouve, par contre, «qu’il y a une forme de séparation entre les juridictions administratives et les juridictions judiciaires», avant de s’interroger «comment une juridiction peut donner injonction à une autre juridiction ?».
CONSTITUTION DE GROUPES PARLEMENTAIRES : Des «poids lourds» non-alignés
Sauf changement de dernière minute, la 13ième législature ne comportera que 2 groupes parlementaires, notamment celui de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar (Bby) et l’autre de la coalition Gagnante Wattu Senegaal portée autour du Parti démocratique sénégalais (Pds). Quant à la coalition Mankoo Taxawu Senegaal (Mts), portée par le maire de Dakar, Khalifa Sall, ses chances de former un troisième groupe parlementaire sont réduites à néant face aux multiples obstacles qu’elle aura du mal à traverser. Ainsi donc, les 7 députés que compte cette coalition, à savoir Khalifa Ababacar Sall, Fatou Ndiaye, El Hadj Mansour Sy, Aminata Kanté, Cheikh Mamadou, Abiboulaye Dièye, Aïssatou Sabara et enfin Déthié Fall, vont tous regagner le lot des députés non-alignés.
Ces parlementaires de Mts, ne seront vraisemblablement pas les seuls à ne pas intégrer un groupe parlementaire. Réclamant la tête de l’opposition parlementaire, pour avoir été la seule formation politique de l’opposition à avoir engrangé autant de parlementaires, 3 au total, bien qu’ayant fait cavalier seul lors des législatives dernières, les parlementaires du Parti pour l’unité et le rassemblement (Pur) sont à compter parmi ce lot de non-inscrits. La preuve, tout en écartant toute alliance avec la mouvance présidentielle, la tête de liste nationale de Pur, El Hadj Issa Sall a clairement indiqué que son parti ne doit pas se faire embarquer par un autre parti de l’opposition. Ce qui veut dire que les honorables El Hadj Issa Sall, Oulimata Guiro et Aboubacar Thiaw ne vont pas s’aligner.
Il faut ajouter naturellement à ce lot, Ousmane Sonko du Ndawi Askan, si l’on sait qu’il avait refusé de s’allier avec certaines formations politiques, comme par exemple le Pds, par respect à ses principes. Quant au député Demba Diop alias Diop Sy, de la Convergence patriotique pour la Justice et l’équité/Nay Leer (Cpje) sa position de rester non-aligné est toute tranchée. Certains députés élus sur la base du plus fort reste vont très certainement garder leur liberté de ton. En effet, se réclamant de l’opposition, des parlementaires comme l’ex-président du groupe parlementaire des «Libéraux et démocrates», Aïda Mbodj de Saxal Liguey, ou encore son prédécesseur à la tête dudit groupe, Modou Diagne Fada de Mankoo Yessal, sans oublier Aïssata Tall Sall d’Osez l’Avenir, tout comme Cheikh Tidiane Gadio du Pôle alternative, vont grossir les rangs des non-alignés. Ce qui semble peser lourd du côté des non-inscrits, même si l’on sait que c’est difficile de se faire entendre au sein de l’hémicycle en dehors des groupes parlementaires. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});