Ces actes qui distillent par ailleurs un doute pernicieux, sapent le moral des troupes et désignent les forces de sécurité comme des cibles majeures à l’attention de tous ceux qui souhaitent s’en prendre à l’autorité de l’Etat constituent des menaces pour l’ordre public et sont susceptibles de caractériser des atteintes à la défense nationale outre la diffusion de fausses nouvelles et la divulgation de secrets défense.
C’est pour ces raisons que j’ai demandé au commissaire chargé de la Sureté Urbaine, dans le respect des exigences de la liberté de presse et des instruments internationaux garantissant les libertés fondamentales, d’ouvrir immédiatement une enquête sur ces faits constatés et de me rendre compte de l’évolution de la procédure, laquelle enquête devant être conduite avec toute la rigueur nécessaire, au vu de la gravité des faits ».