Le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Antoine Félix Diome, a défendu, hier à l’Assemblée nationale, son projet de budget pour l’exercice 2023. Ainsi, le budget a connu une hausse de 148 419 808 634 Francs Cfa pour un montant arrêté à 310.847.702.659 de Francs Cfa, contrairement à l’année dernière où il était à 162.427.894.025 de Francs Cfa. Selon le rapport de la commission des lois à l’Assemblée nationale, le budget prévu pour le ministère de l’Intérieur est réparti en sept rubriques : le pilotage, la gestion et la coordination administrative, la sécurité publique, la sécurité civile, l’administration territoriale, la gouvernance électorale, le fonds dédié à lutte contre les incendies et le compte de commerce de police. Antoine Felix Diome qui a été interpellé par les députés sur la prise en charge de la sécurité des personnes et de leurs biens a rappelé que sur le plan budgétaire, des efforts considérables ont été consentis, « pour améliorer davantage la prise en charge de la sécurité des personnes et de leurs biens, mais surtout pour renforcer la surveillance des frontières. Mes services vont poursuivre activement les opérations de sécurisation », at-il fait savoir. Sur la question des nervis qui opèrent aux côtés des forces de l’ordre, il botte en touche: « mon département ne s’attache aucunement les services des nervis.
Au sein de la Police nationale, il y a des policiers en tenue et ceux en civil qui s’emploient quotidiennement à assurer la protection de tous les citoyens, quelle que soit leur coloration politique », s’est défendu le ministre de l’intérieur.