Amadou Diaw, n'est plus à présenter. « Industriel du savoir » pour les uns, « visionnaire » pour les autres, le fondateur et Président directeur général de l'Institut supérieur de management (ISM) de Dakar a réussi à imposer son école comme référence dans le domaine de la formation supérieure en Afrique francophone.
Africain et fier de l'être
Né en 1961 à Dakar, l'homme aime bien évoquer son « métissage » dakaro-saint-louisien. « J'ai la chance d'appartenir à deux belles familles, une famille saint-louisienne et une famille dakaroise. Ce qui fait déjà au départ pour moi une forme de métissage entre une culture saint-louisienne forte et une culture dakaroise urbaine. Quand on présente cela on dit à Saint-Louis on éduque et à Dakar on instruit. Donc c'est le mix des deux », confie-t-il à La Tribune Afrique.
Education et Instruction ont donc été (et sont toujours) au cœur de sa vie. Enfant, il grandit dans les livres, une culture littéraire dont il n'arrivera jamais à se défaire, même avec l'arrivée de la technologie. Pour lui, le livre est une passion. « Je suis né dans la littérature, j'ai toujours lu, je vis avec les livres, je ne sais pas faire sans les livres, d'ailleurs je n'ai toujours pas su me faire aux e-books jusqu'à présent, faudra que je le fasse, mais je suis encore un amoureux du papier ».
Quand on lui demande qui il est, à aucun moment on ne l'entend évoquer sa nationalité. Amadou Diaw est « Africain tout simplement ». Et pour lui, être Africain, c'est une philosophie de vie : « Je suis fier d'appartenir à ce continent. Je suis conscient que chaque Africain a une mission pour son propre continent tout en étant conscient que j'appartiens au monde et qu'il est important de s'ouvrir aux autres, se connaître, savoir d'où on vient et s'ouvrir aux autres ». Investir dans la jeunesse africaine, son "must" Les autres, il les considère comme son autre passion. Amadou Diaw « aime l'humain ». Un de ses exercices quotidiens, « essayer de trouver en chacun de mes interlocuteur la flamme, on en a tous une. Je vais la chercher au plus profond des uns et des autres. Et quand ce sont les jeunes, je les aide à attiser cette flamme ».
Ce père de « trois filles exceptionnelles », précise-t-il souriant, préfère faire confiance aux hommes et « refuse d'imaginer » que l'humain est méchant. Ce qui lui vaut parfois quelques critiques. « Les gens me traitent de naïf », glisse-t-il. Mais pour lui, pas question de s'alarmer, il y voit également du bon. « J'ai une forme de naïveté qui perturbe. Mais ce qui fait de moi aussi un éternel enfant, un étudiant. Je suis resté à mes 25 ans, c'est l'impression que j'ai en tout cas ». Une « jeunesse » qui confère encore beaucoup d'énergie à ce quinquagénaire pour poursuivre ses nombreux projets.
Après avoir porté sur le toit de la formation africaine francophone l'ISM dont il dit être à la fois « père et époux », Amadou Diaw a récemment lâché du lest en ouvrant le capital de l'ISM au Group Galileo, premier opérateur européen et 3ème mondial dans l'éducation. Avec ce nouvel associé, il mettra en œuvre le projet d'implantation de l'ISM dans plusieurs capitales d'Afrique francophone, en l'occurrence Abidjan ou encore Libreville.
Africain et fier de l'être
Né en 1961 à Dakar, l'homme aime bien évoquer son « métissage » dakaro-saint-louisien. « J'ai la chance d'appartenir à deux belles familles, une famille saint-louisienne et une famille dakaroise. Ce qui fait déjà au départ pour moi une forme de métissage entre une culture saint-louisienne forte et une culture dakaroise urbaine. Quand on présente cela on dit à Saint-Louis on éduque et à Dakar on instruit. Donc c'est le mix des deux », confie-t-il à La Tribune Afrique.
Education et Instruction ont donc été (et sont toujours) au cœur de sa vie. Enfant, il grandit dans les livres, une culture littéraire dont il n'arrivera jamais à se défaire, même avec l'arrivée de la technologie. Pour lui, le livre est une passion. « Je suis né dans la littérature, j'ai toujours lu, je vis avec les livres, je ne sais pas faire sans les livres, d'ailleurs je n'ai toujours pas su me faire aux e-books jusqu'à présent, faudra que je le fasse, mais je suis encore un amoureux du papier ».
Quand on lui demande qui il est, à aucun moment on ne l'entend évoquer sa nationalité. Amadou Diaw est « Africain tout simplement ». Et pour lui, être Africain, c'est une philosophie de vie : « Je suis fier d'appartenir à ce continent. Je suis conscient que chaque Africain a une mission pour son propre continent tout en étant conscient que j'appartiens au monde et qu'il est important de s'ouvrir aux autres, se connaître, savoir d'où on vient et s'ouvrir aux autres ». Investir dans la jeunesse africaine, son "must" Les autres, il les considère comme son autre passion. Amadou Diaw « aime l'humain ». Un de ses exercices quotidiens, « essayer de trouver en chacun de mes interlocuteur la flamme, on en a tous une. Je vais la chercher au plus profond des uns et des autres. Et quand ce sont les jeunes, je les aide à attiser cette flamme ».
Ce père de « trois filles exceptionnelles », précise-t-il souriant, préfère faire confiance aux hommes et « refuse d'imaginer » que l'humain est méchant. Ce qui lui vaut parfois quelques critiques. « Les gens me traitent de naïf », glisse-t-il. Mais pour lui, pas question de s'alarmer, il y voit également du bon. « J'ai une forme de naïveté qui perturbe. Mais ce qui fait de moi aussi un éternel enfant, un étudiant. Je suis resté à mes 25 ans, c'est l'impression que j'ai en tout cas ». Une « jeunesse » qui confère encore beaucoup d'énergie à ce quinquagénaire pour poursuivre ses nombreux projets.
Après avoir porté sur le toit de la formation africaine francophone l'ISM dont il dit être à la fois « père et époux », Amadou Diaw a récemment lâché du lest en ouvrant le capital de l'ISM au Group Galileo, premier opérateur européen et 3ème mondial dans l'éducation. Avec ce nouvel associé, il mettra en œuvre le projet d'implantation de l'ISM dans plusieurs capitales d'Afrique francophone, en l'occurrence Abidjan ou encore Libreville.
Source : La Tribune Afrique