Ce n’est pas une déclaration de politique générale, mais tous les domaines et secteurs d’activités ont été presque revisités. Ce vendredi, à 17h, le Premier ministre Amadou Ba était l’invité de «Face à Dakar Actu». Amadou Ba, fraîchement de retour du Centre du pays où il a participé au Magal de Porokhane notamment, a abordé diverses questions, allant de l’action du gouvernement à la campagne présidentielle. Dans son prologue, le Premier ministre a tenté d’éclaircir son double rôle de chef de gouvernement et de candidat à la Présidentielle. Pour lui, cela ne handicape point l’un de ces postes. Il en veut pour exemple les Législatives de 2017 où il était candidat, mais que cela n’a empiété sur aucun de ces postes. «Je suis convaincu que ce dont le Sénégal a le plus besoin, ce sont des personnes, des responsables dévoués au travail», lâche-t-il.
S’agissant des dissidences observées dans la Coalition Benno bokk yaakaar, Amadou Ba minimise les conséquences, clarifie et se dit ouvert au dialogue. «Le plus important, c’est qu’on était ensemble dans Benno bokk yaakaar… On a donné carte blanche au Président Macky Sall.» A l’en croire, avant de le choisir, «le Président Macky Sall avait réuni tous les leaders de la coalition, écouté ceux qui avaient manifesté leur ambition d’être candidats».
Il écarte toute idée de report de la Présidentielle
Commentant l’actualité politique, Amadou Ba estime que «les décisions du Conseil constitutionnel sont inchangeables». Tout en balayant toute idée de report de la Présidentielle, le Premier ministre affirme que toutes les dispositions seront prises par le gouvernement, l’Administration, pour que «l’élection présidentielle se tienne le 25 février», conformément au calendrier républicain.
Abordant sans la nommer l’affaire Karim Wade -qui est recalé à la Présidentielle-, Amadou Ba estime que les recours et contestations notés justifient le jeu démocratique, mais doivent être faits selon les lois et règlements de la République. Amadou Ba évoque aussi le principe de la séparation des pouvoirs (Exécutif, Législatif et Judiciaire) et met en garde contre les intrusions institutionnelles qui peuvent, selon lui, avoir des conséquences.
Le Quotidien