Ahmad Ahmad, le nouveau boss du foot africain
Regardée au départ avec amusement voire condescendance, la candidature d’Ahmad Ahmad paraissait vouée à l’échec. On connaît la suite : le dirigeant malgache de 54 ans a été élu ce jeudi à Addis-Abeba président de la Confédération africaine de football (CAF), avec 34 voix contre 20 au sortant, le Camerounais Issa Hayatou (70 ans), en poste depuis 1988 et souvent réélu sans opposition.
Mais qui est vraiment Ahmad Ahmad, connu principalement dans la galaxie du football africain comme le patron de la Fédération malgache de football ?
Membre de l’ethnie des Sakalava, Ahmad Ahmad est né à Mahajanga, une ville portuaire du nord de Madagascar. Devenue une importante personnalité politique de l’île, Ahmad a déjà occupé les fonctions de ministre des Sports de Madagascar, mais s’est aussi vu confier le très important portefeuille de la Pêche. Actuellement sénateur, il termine son troisième mandat à la tête de la Fédération malgache de football.
Son ascension dans les cercles dirigeants du football africain est plus récente. Ahmad Ahmad y fait irruption lors du 35ème Congrès de la CAF, à Marrakech, au mois de mars 2013.
Il crée alors la surprise en accédant au comité exécutif de la Confédération en tant que représentant de la zone Sud aux dépens du puissant Sud-Africain Danny Jordaan, encore auréolé de sa réussite à la tête du comité d’organisation de la Coupe du monde 2010.
Cette victoire surprise, au deuxième tour de scrutin, conforte Ahmad Ahmad dans son ambition continentale. Le futur président de la CAF va pourtant subir un coup d’arrêt momentané : en septembre 2016, il manque pour une seule voix l’un des deux postes de représentants de la CAF au conseil de la FIFA.
L'année 2017 voit Ahmad Ahmad fendre définitivement l’armure. Le 13 janvier tombe à Libreville l’annonce de sa candidature à la présidence de la CAF. Quelques heures plus tard, le comité exécutif de la CAF retirera à Madagascar l’organisation de l’édition 2017 de la CAN des moins de 17 ans pour impréparation. Loin de couper ses ailes, cette sanction va galvaniser Ahmad Ahmad, qui enregistre le soutien officiel des 14 Etats de la COSAFA (Conseil des associations d’Afrique australe), puis ceux du Nigeria et de Djibouti.
« Mes chances sont réelles », ne cesse de marteler le Malgache, dont la candidature est vue d’un bon œil par la FIFA de Gianni Infantino, désireuse de voir le pouvoir changer de mains à la tête des Confédérations, comme ce fut précédemment le cas en Europe avec l’élection du Slovène Aleksander Ceferin et en Amérique du Nord avec celle du Canadien Victor Montagliani.
Rien n’empêchera plus le triomphe de ce dirigeant néanmoins contesté, tant pour sa gestion de la Fédération malgache que pour ses accointances supposées douteuses avec le Qatar. Il y a quelques mois, la presse anglaise avait cité son nom dans l’affaire de corruption entourant l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Ahmad Ahmad aurait perçu une somme allant de 30 000 à 100 000 dollars. Mais la preuve n’en a jamais été apportée depuis.
Malgré cette image peu reluisante, Ahmad Ahmad a su incarner une ligne plus transparente et moderne. Désireux de voir l’argent versé aux Fédérations africaines par la FIFA « mieux tracé », le successeur d’Issa Hayatou se veut le chantre d’un football africain en phase avec son époque : « Le football africain a un énorme potentiel. Il faut améliorer la formation des entraîneurs et des jeunes, faire en sorte que le continent se dote de stades plus modernes et plus sécurisés. ».
Mais qui est vraiment Ahmad Ahmad, connu principalement dans la galaxie du football africain comme le patron de la Fédération malgache de football ?
Membre de l’ethnie des Sakalava, Ahmad Ahmad est né à Mahajanga, une ville portuaire du nord de Madagascar. Devenue une importante personnalité politique de l’île, Ahmad a déjà occupé les fonctions de ministre des Sports de Madagascar, mais s’est aussi vu confier le très important portefeuille de la Pêche. Actuellement sénateur, il termine son troisième mandat à la tête de la Fédération malgache de football.
Son ascension dans les cercles dirigeants du football africain est plus récente. Ahmad Ahmad y fait irruption lors du 35ème Congrès de la CAF, à Marrakech, au mois de mars 2013.
Il crée alors la surprise en accédant au comité exécutif de la Confédération en tant que représentant de la zone Sud aux dépens du puissant Sud-Africain Danny Jordaan, encore auréolé de sa réussite à la tête du comité d’organisation de la Coupe du monde 2010.
Cette victoire surprise, au deuxième tour de scrutin, conforte Ahmad Ahmad dans son ambition continentale. Le futur président de la CAF va pourtant subir un coup d’arrêt momentané : en septembre 2016, il manque pour une seule voix l’un des deux postes de représentants de la CAF au conseil de la FIFA.
L'année 2017 voit Ahmad Ahmad fendre définitivement l’armure. Le 13 janvier tombe à Libreville l’annonce de sa candidature à la présidence de la CAF. Quelques heures plus tard, le comité exécutif de la CAF retirera à Madagascar l’organisation de l’édition 2017 de la CAN des moins de 17 ans pour impréparation. Loin de couper ses ailes, cette sanction va galvaniser Ahmad Ahmad, qui enregistre le soutien officiel des 14 Etats de la COSAFA (Conseil des associations d’Afrique australe), puis ceux du Nigeria et de Djibouti.
« Mes chances sont réelles », ne cesse de marteler le Malgache, dont la candidature est vue d’un bon œil par la FIFA de Gianni Infantino, désireuse de voir le pouvoir changer de mains à la tête des Confédérations, comme ce fut précédemment le cas en Europe avec l’élection du Slovène Aleksander Ceferin et en Amérique du Nord avec celle du Canadien Victor Montagliani.
Rien n’empêchera plus le triomphe de ce dirigeant néanmoins contesté, tant pour sa gestion de la Fédération malgache que pour ses accointances supposées douteuses avec le Qatar. Il y a quelques mois, la presse anglaise avait cité son nom dans l’affaire de corruption entourant l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Ahmad Ahmad aurait perçu une somme allant de 30 000 à 100 000 dollars. Mais la preuve n’en a jamais été apportée depuis.
Malgré cette image peu reluisante, Ahmad Ahmad a su incarner une ligne plus transparente et moderne. Désireux de voir l’argent versé aux Fédérations africaines par la FIFA « mieux tracé », le successeur d’Issa Hayatou se veut le chantre d’un football africain en phase avec son époque : « Le football africain a un énorme potentiel. Il faut améliorer la formation des entraîneurs et des jeunes, faire en sorte que le continent se dote de stades plus modernes et plus sécurisés. ».