Des journalistes, des associations et organisations de presse, des membres de l'opposition et de la société civile se sont rassemblés ce vendredi devant les locaux de la 7TV, pour exprimer leur solidarité et leur soutien à Maimouna Ndour Faye violemment agressée devant chez elle dans la nuit du jeudi au vendredi.
Une mobilisation massive devant les locaux de la 7TV suite à l'agression de Maïmouna Ndour Faye. Les confrères de la presse nationale comme la presse internationale ont exprimé leur compassion à la patronne de 7tv.
“Le mois de mars qui est consacré à la femme et l'on agresse une journaliste, je pense que ça doit alerter. À travers cette agression ou cette tentative de meurtre à l'endroit de notre directrice générale Maïmouna Ndour Faye, c'est toute la presse qui a été poignardée. Et donc si la presse reste divisée il y aura d'autres agressions”, a déclaré Pape Moctar Selane journaliste à 7tv.
C'est l'occasion, dit-il, pour que toute la “presse sénégalaise soit unie debout comme un seul homme pour gagner notre combat face au monstre. L'intimidation ne passera pas”.
Diatou Cissé venue soutenir ses confrères et consœurs, a témoigné son affection et sa compassion à la patronne de 7tv.
Pour Diatou Cissé, ce problème interpelle toute la société sénégalaise. Elle demande une sécurisation des journalistes. “ C'est la sécurité de Maïmouna Ndour Faye qui a été touchée. Quand les journalistes ont un sentiment d'insécurité, je pense que sans prétention aucune, la démocratie est menacée. La liberté de la presse et la liberté d'expression constituent des piliers de la démocratie. Maïmouna restera debout et sa voix continuera de résonner dans le paysage médiatique”, a indiqué l'ancienne secrétaire générale du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication au Sénégal (SYNPICS).
Migui Maram Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters (CRJS), a aussi dénoncé cette “violence inexplicable et répétitive sur les journalistes sénégalais”.
Absa Hann, pour sa part, est revenue sur son agression lors des dernières manifestations. La journaliste de Seneweb a “condamné fermement cet acte ignoble sur elle-même et sur sa consœur Maimouna Ndour Faye”. Elle demande aux acteurs de la presse de s'unir pour faire bloc contre les agressions.
Les hommes politiques de l’opposition comme pouvoir étaient présents dans ce rassemblement.
Mamadou Diop Decroix, qui a parlé à leur nom, alerte sur une menace de la démocratie au Sénégal. “ Au delà de Maïmouna c'est l'avenir du pays qui est en cause. Si le métier de journaliste tombe à l'eau c'est la démocratie, le pluralisme et la diversité qui vont tomber ça c'est clair.. Si ça arrive ce sera la fin de la République. Notre présence ici va au-delà de soutien. C'est un combat commun”, a-t-il indiqué.
Il invite l'Etat à assurer la sécurité des journalistes et de tous les citoyens.
De son côté, Ibrahima Lissa Faye condamne et dénonce avec fermeté cette agression contre Maïmouna Ndour Faye. Pour lui, cette “agression constitue une de trop contre les médias”.
Par la même occasion, le président de l'association des professionnels de la presse en ligne (Appel) invite les “acteurs politiques à prendre leurs responsabilités pour que cessent ces attaques, intimidations, harcèlements contre les femmes et les hommes de média".
Prenant la parole, Ousseynou Dieng condamne avec fermeté cette agression et indique que toute la lumière sera faite sur cette affaire.
“La presse est poignardée, la démocratie est poignardée, notre Constitution a été poignardée. C'est cette Constitution qui garantit la liberté d'expression. Nous condamnons avec fermeté cet acte lâche et barbare. Nous rassurons les acteurs de la presse que l'État a déjà enclenché tout le processus pour que lumière soit faite”, a déclaré le directeur de la communication.
La Coordination des associations de presse (CAP) compte intensifier la lutte et annonce d'autres plans d'actions dans les jours à venir.
Une mobilisation massive devant les locaux de la 7TV suite à l'agression de Maïmouna Ndour Faye. Les confrères de la presse nationale comme la presse internationale ont exprimé leur compassion à la patronne de 7tv.
“Le mois de mars qui est consacré à la femme et l'on agresse une journaliste, je pense que ça doit alerter. À travers cette agression ou cette tentative de meurtre à l'endroit de notre directrice générale Maïmouna Ndour Faye, c'est toute la presse qui a été poignardée. Et donc si la presse reste divisée il y aura d'autres agressions”, a déclaré Pape Moctar Selane journaliste à 7tv.
C'est l'occasion, dit-il, pour que toute la “presse sénégalaise soit unie debout comme un seul homme pour gagner notre combat face au monstre. L'intimidation ne passera pas”.
Diatou Cissé venue soutenir ses confrères et consœurs, a témoigné son affection et sa compassion à la patronne de 7tv.
Pour Diatou Cissé, ce problème interpelle toute la société sénégalaise. Elle demande une sécurisation des journalistes. “ C'est la sécurité de Maïmouna Ndour Faye qui a été touchée. Quand les journalistes ont un sentiment d'insécurité, je pense que sans prétention aucune, la démocratie est menacée. La liberté de la presse et la liberté d'expression constituent des piliers de la démocratie. Maïmouna restera debout et sa voix continuera de résonner dans le paysage médiatique”, a indiqué l'ancienne secrétaire générale du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication au Sénégal (SYNPICS).
Migui Maram Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters (CRJS), a aussi dénoncé cette “violence inexplicable et répétitive sur les journalistes sénégalais”.
Absa Hann, pour sa part, est revenue sur son agression lors des dernières manifestations. La journaliste de Seneweb a “condamné fermement cet acte ignoble sur elle-même et sur sa consœur Maimouna Ndour Faye”. Elle demande aux acteurs de la presse de s'unir pour faire bloc contre les agressions.
Les hommes politiques de l’opposition comme pouvoir étaient présents dans ce rassemblement.
Mamadou Diop Decroix, qui a parlé à leur nom, alerte sur une menace de la démocratie au Sénégal. “ Au delà de Maïmouna c'est l'avenir du pays qui est en cause. Si le métier de journaliste tombe à l'eau c'est la démocratie, le pluralisme et la diversité qui vont tomber ça c'est clair.. Si ça arrive ce sera la fin de la République. Notre présence ici va au-delà de soutien. C'est un combat commun”, a-t-il indiqué.
Il invite l'Etat à assurer la sécurité des journalistes et de tous les citoyens.
De son côté, Ibrahima Lissa Faye condamne et dénonce avec fermeté cette agression contre Maïmouna Ndour Faye. Pour lui, cette “agression constitue une de trop contre les médias”.
Par la même occasion, le président de l'association des professionnels de la presse en ligne (Appel) invite les “acteurs politiques à prendre leurs responsabilités pour que cessent ces attaques, intimidations, harcèlements contre les femmes et les hommes de média".
Prenant la parole, Ousseynou Dieng condamne avec fermeté cette agression et indique que toute la lumière sera faite sur cette affaire.
“La presse est poignardée, la démocratie est poignardée, notre Constitution a été poignardée. C'est cette Constitution qui garantit la liberté d'expression. Nous condamnons avec fermeté cet acte lâche et barbare. Nous rassurons les acteurs de la presse que l'État a déjà enclenché tout le processus pour que lumière soit faite”, a déclaré le directeur de la communication.
La Coordination des associations de presse (CAP) compte intensifier la lutte et annonce d'autres plans d'actions dans les jours à venir.