L’affaire dite des 94 milliards avait fait l’objet d’un rapport d’enquête transmis au procureur. Le juge d’instruction à qui on avait confié le dossier avait, par la suite, refusé d’ouvrir une information judiciaire.
Interrogée sur l’attitude de son collègue, la présidente de l’Ofnac estime que c’est son droit le plus absolu. Il n’y a aucune violation des textes en l’espèce.
« Le juge d’instruction est dans son droit de refus d’informer à condition qu’il motive sa décision. Je l’ai fait en tant que juge. Mais pour ce dossier, je ne sais pas quelle a été la motivation du juge pour refuser d’informer et la motivation de la Chambre d’accusation pour confirmer la décision du juge d’instruction », renseigne-t-elle.
Seynabou Ndiaye Diakhaté de rappeler que les membres de l’Ofnac sont tenus par deux principes : ‘’le secret de l’enquête qui nous interdit de divulguer le contenu du dossier et le principe de la présomption d’innocence, universellement connu’’.
« Il suffit donc de dire que telle personne a été poursuivie dans un tel dossier ou telle personne a été interrogée à l’Ofnac pour que cette présomption d’innocence se transforme en présomption de culpabilité. C’est tout ça qui m’interdit à parler du contenu. Mais le rapport a été bel bien déposé au niveau du procureur de la République », a-t-elle indiqué.
Emedia
Interrogée sur l’attitude de son collègue, la présidente de l’Ofnac estime que c’est son droit le plus absolu. Il n’y a aucune violation des textes en l’espèce.
« Le juge d’instruction est dans son droit de refus d’informer à condition qu’il motive sa décision. Je l’ai fait en tant que juge. Mais pour ce dossier, je ne sais pas quelle a été la motivation du juge pour refuser d’informer et la motivation de la Chambre d’accusation pour confirmer la décision du juge d’instruction », renseigne-t-elle.
Seynabou Ndiaye Diakhaté de rappeler que les membres de l’Ofnac sont tenus par deux principes : ‘’le secret de l’enquête qui nous interdit de divulguer le contenu du dossier et le principe de la présomption d’innocence, universellement connu’’.
« Il suffit donc de dire que telle personne a été poursuivie dans un tel dossier ou telle personne a été interrogée à l’Ofnac pour que cette présomption d’innocence se transforme en présomption de culpabilité. C’est tout ça qui m’interdit à parler du contenu. Mais le rapport a été bel bien déposé au niveau du procureur de la République », a-t-elle indiqué.
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