Dans une vidéo publiée, la mère de la jeune dame accable Sitor Ndour. D’après elle, c’est à la veille de la Tabaski que la fille, née en décembre 2005, a été recrutée comme femme de ménage par le sieur Ndour. « Ses tâches étaient de prendre soin des trois filles de son patron et de sa femme qui ne jouirait pas de ses facultés mentales, pour un salaire de 45000 FCfa », raconte la mère de la présumée victime.
Elle enfonce : « C’est au troisième jour de travail, le lundi, lendemain de la Tabaski, que l’homme, après le déjeuner, a ordonné à ses filles d’aller faire la sieste ainsi qu’à la bonne qui est installée dans une chambre séparée. Quelques minutes plus tard, il s’introduit dans la chambre avant de sécuriser la porte et de neutraliser la fille pour accomplir sa sale besogne. Malgré les cris et appels au secours de la fille, personne n’a réagi, sûrement parce que les filles étaient dans leur chambre à l’étage et que la maîtresse de maison était absente des lieux. C’est une fois que l’homme a rejoint sa chambre après avoir accompli son acte, que la petite s’est échappée pour aller tout raconter à sa famille ».
D’après elle, le viol a été confirmé par une sage-femme en service au centre de santé Philippe Maguilène Senghor qui aurait prélevé du sperme dans l’appareil génital de la fille. La famille de la jeune fille prétend détenir un certificat médical attestant du viol et un enregistrement vocal sur lequel Sitor Ndour tenterait de les soudoyer pour faire taire l’affaire. Munis de ces pièces, ils ont déposé plainte à la gendarmerie de la Foire.
Sitor Ndour a nié les faits qui lui sont reprochés mais un audio rapporté par Libération fragilise sa ligne de défense. L'enregistrement est extrait d’une conversation entre la maman de la victime Ndira Dione et l’ex-Dg du Coud. Peu avant de se rendre à l’hôpital puis à la gendarmerie de la Foire, elle avait appelé Sitor Ndour pour l’interpeller sur les faits. L’échange a eu lieu en sérère. Au bout du fil, Sitor Ndour a d’abord multiplié les dénégations avant de proposer à Ndira Dione de lui offrir tout ce qu’elle veut afin d’obtenir son silence et qu’elle se garde de porter plainte.
Sitor Ndour déclare ceci : « Adama est venue me montrer sa main en pleurant, mais je ne lui ai rien fait » aurait déclaré Sitor Ndour lors de l’échange téléphonique avec Ndira Dione. « Que vous ayez raison ou pas, je serais déshonoré [si vous portez plainte]. Une autorité m’a dit que si le dossier arrive chez les gendarmes, les journaux et les radios seront au courant. Je te demande de parler avec son père…» aurait-il ajouté.
Elle enfonce : « C’est au troisième jour de travail, le lundi, lendemain de la Tabaski, que l’homme, après le déjeuner, a ordonné à ses filles d’aller faire la sieste ainsi qu’à la bonne qui est installée dans une chambre séparée. Quelques minutes plus tard, il s’introduit dans la chambre avant de sécuriser la porte et de neutraliser la fille pour accomplir sa sale besogne. Malgré les cris et appels au secours de la fille, personne n’a réagi, sûrement parce que les filles étaient dans leur chambre à l’étage et que la maîtresse de maison était absente des lieux. C’est une fois que l’homme a rejoint sa chambre après avoir accompli son acte, que la petite s’est échappée pour aller tout raconter à sa famille ».
D’après elle, le viol a été confirmé par une sage-femme en service au centre de santé Philippe Maguilène Senghor qui aurait prélevé du sperme dans l’appareil génital de la fille. La famille de la jeune fille prétend détenir un certificat médical attestant du viol et un enregistrement vocal sur lequel Sitor Ndour tenterait de les soudoyer pour faire taire l’affaire. Munis de ces pièces, ils ont déposé plainte à la gendarmerie de la Foire.
Sitor Ndour a nié les faits qui lui sont reprochés mais un audio rapporté par Libération fragilise sa ligne de défense. L'enregistrement est extrait d’une conversation entre la maman de la victime Ndira Dione et l’ex-Dg du Coud. Peu avant de se rendre à l’hôpital puis à la gendarmerie de la Foire, elle avait appelé Sitor Ndour pour l’interpeller sur les faits. L’échange a eu lieu en sérère. Au bout du fil, Sitor Ndour a d’abord multiplié les dénégations avant de proposer à Ndira Dione de lui offrir tout ce qu’elle veut afin d’obtenir son silence et qu’elle se garde de porter plainte.
Sitor Ndour déclare ceci : « Adama est venue me montrer sa main en pleurant, mais je ne lui ai rien fait » aurait déclaré Sitor Ndour lors de l’échange téléphonique avec Ndira Dione. « Que vous ayez raison ou pas, je serais déshonoré [si vous portez plainte]. Une autorité m’a dit que si le dossier arrive chez les gendarmes, les journaux et les radios seront au courant. Je te demande de parler avec son père…» aurait-il ajouté.