Un vif échange a éclaté entre Me Mbaye Sène et le juge Demba Kandji, premier président de la Cour lors de l’ouverture du procès en appel de Khalifa Ababacar Sall. Tout est parti de la remarque de Me Mbaye Sène, par ailleurs avocat du maire de Dakar qui a laissé entendre que ce procès devait être encadré par les règles de procédure.
«Il faut que les procédures soient respectées. Votre Cour a dans son rôle des affaires qui sont là depuis belle lurette et qui ne sont pas encore jugées» a-t-il dit avant d’être coupé par le Juge qui regrette des «propos politiques».
«Voilà un débat que je n’autorise. Il ne faut pas déplacer le débat. Qu’est-ce que la Cour a comme affaire ancienne ? Ça ne me concerne pas. Mon prétoire ne se prête pas à ce jeu. Le débat politicien je ne l’engage pas» a-t-il rétorqué à la robe noire. Ce dernier sans coup férir, de rétorquer être là comme avocat de la défense et entend jouer ce rôle jusqu’au bout.
«Vous me laissez continuer. C’est inopportun de parler d’audience spéciale alors que le dossier n’est pas retenu» a-t-il balancé.
«Vous ne saisissez pas mon discours parce que vous ne voulez pas le saisir. Qu’on ne prenne pas les membres de cette Cour pour des guignols. Respectons-nous» a rouspété par la suite le juge Kandj.
L’affaire a finalement été renvoyée au jusqu’au 09 juillet.
«Il faut que les procédures soient respectées. Votre Cour a dans son rôle des affaires qui sont là depuis belle lurette et qui ne sont pas encore jugées» a-t-il dit avant d’être coupé par le Juge qui regrette des «propos politiques».
«Voilà un débat que je n’autorise. Il ne faut pas déplacer le débat. Qu’est-ce que la Cour a comme affaire ancienne ? Ça ne me concerne pas. Mon prétoire ne se prête pas à ce jeu. Le débat politicien je ne l’engage pas» a-t-il rétorqué à la robe noire. Ce dernier sans coup férir, de rétorquer être là comme avocat de la défense et entend jouer ce rôle jusqu’au bout.
«Vous me laissez continuer. C’est inopportun de parler d’audience spéciale alors que le dossier n’est pas retenu» a-t-il balancé.
«Vous ne saisissez pas mon discours parce que vous ne voulez pas le saisir. Qu’on ne prenne pas les membres de cette Cour pour des guignols. Respectons-nous» a rouspété par la suite le juge Kandj.
L’affaire a finalement été renvoyée au jusqu’au 09 juillet.