Les Sénégalais retenaient de vous, l’image d’un homme soucieux de rendre à la justice ses titres de noblesse.
Dans la dénonciation, aujourd’hui courante par l’opinion publique, de l’immobilisme des magistrats et de la manière dont ils rendent la justice, Monsieur Souleymane Teliko l’UMS que vous dirigez devrait avoir une attitude plus ferme que de fermer ses yeux sur le comportement irresponsable de certains magistrats.
La compétence et le patriotisme vous appellent à se dégager d’un prétendu devoir de réserve
Cette justice dont vous dénonciez les dysfonctionnements dans une correspondance adressée à vos pairs.
Cette justice pour laquelle vous réclamiez une vraie indépendance et dont vous-même aviez fait les frais pour avoir fustigé les consultations à domicile.
Les citoyens vous avaient alors assuré de leur soutien. Ils avaient vu en vous, la personne idéale pour combattre les mauvaises pratiques dans la magistrature. Mais aujourd’hui, force est de reconnaître qu’il semblerait qu’ils se soient trompés. A la place de la défense des missions de la justice en veillant à l’indépendance des magistrats, garante des droits et libertés des citoyens, les justiciables constatent avec regret, que vous vous êtes plutôt fait, le garant des intérêts de votre corporation.
Votre silence est troublant pour tous les justiciables qui subissent au quotidien les abus de la justice et plus que troublant dans l’affaire Khalifa Sall, candidat déclaré à l’élection présidentielle. Vous n’ignorez rien des violations graves et flagrantes perpétrées à son encontre et malgré tout, votre voix, à travers l’Union des Magistrats que vous dirigez, ne s’est pas faite entendre.
Vous êtes témoin de la manière dont certains magistrats, trahissant leur serment, ont enrôlé son dossier avec une célérité sans précédent, dans le seul but de faire invalider sa candidature. Le dessein poursuivi est si manifeste, qu’il n’a pas pu vous échapper, comme ne vous avait pas échappé l’augmentation subite et discriminatoire de l’âge de la retraite de certains de vos pairs avec tous les avantages liés à celle-ci. Et cela, en violation fragrante du principe d’égalité des fonctionnaires.
Monsieur Téliko, vous avez l’impérieuse exigence de réagir car votre silence serait le silence de trop face à tous les périls qui guettent notre pays et dus en grande partie, au rôle qui a été fait jouer à la justice dont vous êtes en grande partie, garant.
Par devoir et par nécessité vous devez réagir, car Khalifa Sall est candidat à la magistrature suprême et sur lui repose l’espoir de nombreux citoyens de voir changer leur destin et même celui de la justice. Il serait intolérable qu’après les violations de ses droits judiciaires, s’ensuive la perte de ses droits civils et politiques.
Il est donc de votre devoir de réagir. En tant que Président de l’Union des magistrats, de faire respecter les droits garantis aux justiciables par l’article 6 de la Convention de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales.
L’impartialité du magistrat constitue pour celui-ci un devoir absolu destiné à rendre effectif l’un des principes fondateur d’un Etat de droit à savoir l’égalité des citoyens devant la loi.
Parce qu’elle conditionne la validité, non seulement de la décision elle-même, mais également du processus qui conduit le magistrat à sa décision, l’obligation d’impartialité est une exigence judiciaire. Et c’est à juste titre que le symbole de la justice, la balance, ne penche d’aucun côté, se tient à équidistance des parties.
Monsieur Téliko, les justiciables vous exhortent à réagir avant qu’il ne soit trop tard !
Nos salutations patriotiques !
Mouvement Dafa-Jott
Dans la dénonciation, aujourd’hui courante par l’opinion publique, de l’immobilisme des magistrats et de la manière dont ils rendent la justice, Monsieur Souleymane Teliko l’UMS que vous dirigez devrait avoir une attitude plus ferme que de fermer ses yeux sur le comportement irresponsable de certains magistrats.
La compétence et le patriotisme vous appellent à se dégager d’un prétendu devoir de réserve
Cette justice dont vous dénonciez les dysfonctionnements dans une correspondance adressée à vos pairs.
Cette justice pour laquelle vous réclamiez une vraie indépendance et dont vous-même aviez fait les frais pour avoir fustigé les consultations à domicile.
Les citoyens vous avaient alors assuré de leur soutien. Ils avaient vu en vous, la personne idéale pour combattre les mauvaises pratiques dans la magistrature. Mais aujourd’hui, force est de reconnaître qu’il semblerait qu’ils se soient trompés. A la place de la défense des missions de la justice en veillant à l’indépendance des magistrats, garante des droits et libertés des citoyens, les justiciables constatent avec regret, que vous vous êtes plutôt fait, le garant des intérêts de votre corporation.
Votre silence est troublant pour tous les justiciables qui subissent au quotidien les abus de la justice et plus que troublant dans l’affaire Khalifa Sall, candidat déclaré à l’élection présidentielle. Vous n’ignorez rien des violations graves et flagrantes perpétrées à son encontre et malgré tout, votre voix, à travers l’Union des Magistrats que vous dirigez, ne s’est pas faite entendre.
Vous êtes témoin de la manière dont certains magistrats, trahissant leur serment, ont enrôlé son dossier avec une célérité sans précédent, dans le seul but de faire invalider sa candidature. Le dessein poursuivi est si manifeste, qu’il n’a pas pu vous échapper, comme ne vous avait pas échappé l’augmentation subite et discriminatoire de l’âge de la retraite de certains de vos pairs avec tous les avantages liés à celle-ci. Et cela, en violation fragrante du principe d’égalité des fonctionnaires.
Monsieur Téliko, vous avez l’impérieuse exigence de réagir car votre silence serait le silence de trop face à tous les périls qui guettent notre pays et dus en grande partie, au rôle qui a été fait jouer à la justice dont vous êtes en grande partie, garant.
Par devoir et par nécessité vous devez réagir, car Khalifa Sall est candidat à la magistrature suprême et sur lui repose l’espoir de nombreux citoyens de voir changer leur destin et même celui de la justice. Il serait intolérable qu’après les violations de ses droits judiciaires, s’ensuive la perte de ses droits civils et politiques.
Il est donc de votre devoir de réagir. En tant que Président de l’Union des magistrats, de faire respecter les droits garantis aux justiciables par l’article 6 de la Convention de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales.
L’impartialité du magistrat constitue pour celui-ci un devoir absolu destiné à rendre effectif l’un des principes fondateur d’un Etat de droit à savoir l’égalité des citoyens devant la loi.
Parce qu’elle conditionne la validité, non seulement de la décision elle-même, mais également du processus qui conduit le magistrat à sa décision, l’obligation d’impartialité est une exigence judiciaire. Et c’est à juste titre que le symbole de la justice, la balance, ne penche d’aucun côté, se tient à équidistance des parties.
Monsieur Téliko, les justiciables vous exhortent à réagir avant qu’il ne soit trop tard !
Nos salutations patriotiques !
Mouvement Dafa-Jott