Affaire Khalifa Sall : La Cedeao au bord de l'implosion

JUSTICE
Vendredi 13 Juillet 2018

Nous n’aurions jamais imaginé que notre très cher président de la République, Macky Sall, comptait autant d’ennemis ou de détracteurs au sein des chefs d’Etat des pays de la Cedeao (composée du Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Sénégal, gambie, ghana, guinée, guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sierra Leone, Togo, Cap-Vert). Considéré comme l’un des plus jeunes chefs d’Etat de l’espace communautaire, Macky Sall semble agacer ses détracteurs.
 
Justement, ces derniers l’attendent de pied ferme aux portes de la Cour de Justice de la Cedeao demandant la libération de Khalifa Sall. et si toutefois l’etat du Sénégal refuse de se plier à cette décision à caractère exécutoire, la Cedeao risque de voler en éclats ! Un président d’un pays voisin aurait même confié à un diplomate européen qu’en cas de refus sénégalais, il faudrait envisager la dissolution de cette Cour qui n’aurait plus sa raison d’être.
 
Pendant ce temps, certains avocats de Karim Wade et Khalifa Sall ont muri l’idée d’aller voir des chefs d’Etat de la Cedeao pour dénoncer le régime «autoritaire» de Macky Sall. «Le Témoin» jure que ces avocats comptent s’appuyer sur Me abdoulaye Wade (Doha) pour pouvoir décrocher des audiences de la délation. Une chose est sûre, la décision de la Cedeao sur l’affaire Khalifa Sall et la candidature «recalée» de Karim Wade vont chauffer le Sénégal avec la complicité des voisins-ennemis qui tirent les ficelles de la déstabilisation. Qui vivra verra !
 
Avec le Témoin