Les signataires « s’engagent à renforcer leur coopération dans plusieurs domaines d’intérêt commun, notamment l’institutionnalisation du libre-échange, l’application d’un Tarif Extérieur Commun (TEC), la promotion de la libre circulation des personnes et des biens, le développement d’une politique commerciale commune et toutes choses devant favoriser l’accroissement des échanges à l’intérieur de la région et la création d’un marché commun de l’Afrique de l’Ouest. Par ailleurs, la Mauritanie et la CEDEAO « réaffirment leur engagement à poursuivre les efforts en vue de la finalisation de l’accord de partenariat économique entre l’Afrique de l’Ouest et l’Union Européenne (UE), ainsi que sa mise en œuvre pour le développement de l’économie régionale ». C’est une réunion des chefs d’états et de gouvernements de la CEDEAO tenue en mars 2014, qui a donné mandat au président de la la commission de la CEDEAO de mener des pourparlers avec le gouvernement mauritanien en vue de la signature de cet accord de partenariat. Les négociations ont permis de régler la clause de la nation la plus favorisée et tous les aspects liés aux questions de sécurité, selon Mr De Souza.
« Le nouvel accord d’association va se traduire par la libre circulation des personnes et des biens, des capitaux, la liberté d’établissement pour les ressortissants des 2 ensembles dans les mêmes conditions que les nationaux, la suppression des barrières douanières » précise le haut responsable de l’organisation sous régionale à l’issue d’une rencontre avec le premier Ministre mauritanien, Yahya Ould Hademine.
La Mauritanie est membre fondateur de la CEDEAO en 1975. Elle s’est retirée de cette organisation en 2000 pour « se consacrer à la construction de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) »une communauté crée en février 1989, mais confinée dans un statut de coquille vide du fait d’interminables querelles de leadership entre les états membres –Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie. Au cours des dernières années, la Mauritanie a connu une importante progression du Produit Intérieur Brut (PIB), qui est passé de 800 millions à 2,4 milliards de dollars us, pour une population de 3,5 millions d’habitants. La CEDEAO, 15 pays membre, est forte d’un Produit Intérieur Brut (PIB) de 733 milliards de dollars us-soit une des 20 premières économies du monde-avec un marché de plus de 300 millions de consommateurs.