Abdoul Mbaye était l’invité de l’émission «Grand Jury» de la Rfm. Le leader du parti ACT a été interpellé sur la manifestation du collectif «Noo Lank», fortement réprimée par les forces de l’ordre.
«Le Sénégal vit une soft-dictature», a réagi Abdoul Mbaye qui estime que cette répression est signe que notre démocratie est en recul…
«Une telle manifestation ne peut être interdite que s’il y a…»
«En ce sens, poursuit-il, que cette dernière se manifeste par un contrôle de toutes les institutions par l’exécutif, notamment le pouvoir Législatif et le pouvoir Judiciaire. Et aujourd’hui on assiste, évidement à des choses intolérables, à la violation de la Constitution qui prévoit la liberté de manifester, qui ne soumet cette manifestation retenue comme devant être organisée par des citoyens qu’en régime déclaratif. Et une telle manifestation ne peut être interdite que s’il y a menace de trouble à l’ordre public et insuffisance de force de sécurité susceptible de contrôler la manifestation…», souligne Abdoul Mbaye.
(Les autorités) ont peur de…
«Or, poursuit-il, ces arguments ne sont jamais avancés. On se contente d’interdire des manifestations pacifique, parce qu’elle a, quand même été organisée le vendredi 13. Elle était pacifique et il n’y a pas eu de débordement. Les organisateurs ont pu contrôler cette manifestation. Je ne vois pas pourquoi on interdit cette manifestation et la réprimer, aussi, sévèrement. L’ancien premier ministre croit que les autorités ont, plutôt peur du renouvellement de succès de cette manifestation. Ils ont peur, également d’un compte rendu fidèle, par la presse. C’est pourquoi les journalistes n’ont pas été épargnés…
Non sans préciser qu’au-dessus de l’arrêté Ousmane Ngom, il y a les décisions de la Cour suprême qui rappelle le droit de manifester librement.
«Le Sénégal vit une soft-dictature», a réagi Abdoul Mbaye qui estime que cette répression est signe que notre démocratie est en recul…
«Une telle manifestation ne peut être interdite que s’il y a…»
«En ce sens, poursuit-il, que cette dernière se manifeste par un contrôle de toutes les institutions par l’exécutif, notamment le pouvoir Législatif et le pouvoir Judiciaire. Et aujourd’hui on assiste, évidement à des choses intolérables, à la violation de la Constitution qui prévoit la liberté de manifester, qui ne soumet cette manifestation retenue comme devant être organisée par des citoyens qu’en régime déclaratif. Et une telle manifestation ne peut être interdite que s’il y a menace de trouble à l’ordre public et insuffisance de force de sécurité susceptible de contrôler la manifestation…», souligne Abdoul Mbaye.
(Les autorités) ont peur de…
«Or, poursuit-il, ces arguments ne sont jamais avancés. On se contente d’interdire des manifestations pacifique, parce qu’elle a, quand même été organisée le vendredi 13. Elle était pacifique et il n’y a pas eu de débordement. Les organisateurs ont pu contrôler cette manifestation. Je ne vois pas pourquoi on interdit cette manifestation et la réprimer, aussi, sévèrement. L’ancien premier ministre croit que les autorités ont, plutôt peur du renouvellement de succès de cette manifestation. Ils ont peur, également d’un compte rendu fidèle, par la presse. C’est pourquoi les journalistes n’ont pas été épargnés…
Non sans préciser qu’au-dessus de l’arrêté Ousmane Ngom, il y a les décisions de la Cour suprême qui rappelle le droit de manifester librement.