Comment analysez-vous les résultats obtenus par BBY durant les élections locales?
Ici à Thiès, nous avons eu à faire une analyse objective des élections. D’abord la première chose était de remercier les militants et militantes de la coalition Benno Bokk Yakaar. En effet, si nous prenons par exemple les résultats sur le plan global, la camp présidentiel reste majoritaire au niveau du département de Thiès et même au niveau de la commune. Si nous voyons les différentes listes issues de la majorité présidentielle, nous restons largement majoritaires. Ce qui n’enlève en rien le mérite de ceux qui ont gagné. Cependant, avec une analyse objective, Benno reste bien majoritaire dans la commune et le département.
Il y a certes des choses à revoir au niveau de notre coalition parce que si nous avons perdu ces élections ici à Thiès, c’est parce qu’il y’a eu des problèmes. D’abord, il y a eu la division au sein de nos rangs, ensuite il y a eu des sanctions d’un côté comme de l’autre. Mais quand on sort d’une élection, il ne faut pas jeter l’opprobre sur telle ou telle personne. Ce qu’il faut faire, c’est de voir les problèmes, de faire un diagnostic objectif et ensuite essayer de tout faire pour gagner les prochaines élections et c’est ce que nous sommes en train de faire.
Est-ce que c’est Macky Sall qui est sanctionné ?
Vous savez, on ne peut pas parler de sanctions. Il faut être objectif. Aujourd’hui, globalement, Benno Bokk Yakaar a gagné ces élections locales au niveau national. Maintenant, il y a eu un message que les populations ont lancé à la majorité présidentielle. Ce n’est pas le président en personne qui est sanctionné parce que s’il ne s’agit que de bilan, tout le monde voit les résultats sur le terrain. Il y a des problèmes au niveau de notre coalition qu’il faut régler et nous l’avons compris.
Maintenant, quand on va faire un diagnostic sur le terrain, on ne divulgue pas en public que nous allons faire concrètement parce que chaque entité a sa propre stratégie pour gagner des élections. Nous avons fait un diagnostic interne, relevé les problèmes qui existent et vous avez vu dernièrement, que nous avons envoyé plus de 180 missionnaires dans les différents départements du Sénégal. Donc sachez que nous sommes bien conscients des difficultés et sommes en train de les régler pour gagner les élections à venir et avoir une majorité confortable à l’assemblée nationale.
Vous avez bien mesuré les faiblesses qui ont été exploitées par Yewwi Askan Wi ?
Nous sommes bien conscients de cela. Il faudrait juste qu’on soit objectif et ne pas se leurrer. Je pense que l’unanimité n’existe nulle part, même le Tout Puissant ne l’a pas. Aujourd’hui, il y a des sénégalais qui ne sont pas d’accord avec les choix du présidents Macky Sall, il y en a d’autres qui ne sont pas d’accord avec des projets d’autres maires, mais je pense qu’il faudrait qu’on soit objectif, on l’a été et je pense que nous sommes bien sur la bonne voie.
Comment analysez-vous l’affaire judiciaire Sonko/Adji Sarr, un an après… ?
C’est une affaire qui ne devrait pas tenir en haleine tout un peuple quand même. Je rappelle au passage, que dans une démocratie, c’est tout à fait normal qu’il y ait un pouvoir et une opposition. Pour une démocratie qui se veut normale aussi. Le Sénégal est une démocratie majeure.
Cette affaire judiciaire dont vous faites allusion est pendante devant la justice. Si quelqu’un se déplace dans un salon de massage, on l’accuse de viol, je pense qu’il doit prendre ses responsabilités, prendre son courage à deux mains et aller répondre devant la justice au lieu de passer son temps à crier au complot politique. C’est une affaire qui ne nous intéresse pas et lui-même, sait que cela ne nous intéresse pas. Quand il se levait pendant le couvre-feu pour aller dans ce salon, nous n’étions pas au courant. Cela ne nous intéresse absolument pas. Je reprends les propos d’Aminata Touré pour dire simplement « que ce n’est pas Benno qui détient le carnet de rendez-vous de sweet beauté ».
Mais pour le moment, la justice est en train de faire son travail. Après cela, chacun est libre de faire ses commentaires. C’est une affaire qui ne nous empêchera pas de continuer à travailler pour l’intérêt du Sénégal et de préparer les élections législatives et d’avoir une majorité confortable à l'Assemblée nationale. Mais aussi, c’est une affaire qui ne va pas bloquer notre dynamique parce que les gens ont compris que la manipulation que certains sont en train de faire ne passera pas. On va aller vers des élections libres, transparentes et démocratiques malgré une très mauvaise foi de cette opposition en manque d’arguments valables.
Croyez-vous que le procès aura bien lieu ?
Je me répète, l’affaire Adji Sarr/ Ousmane Sonko ne nous intéresse pas. Nous sommes en train de travailler pour les sénégalais. Le reste est du ressort de la justice. C’est une affaire civile et celui qui est accusé n’a qu’à aller se défendre, tout simplement.
Comment engagez-vous les élections législatives de 2022 ?
Nous les préparons normalement, c’est-à-dire rassembler les militants et sympathisants de la coalition Benno Bokk Yakaar avec notamment des missions d’écoute et d’évaluation qu’on a envoyées pour les remobiliser. Nous travaillons aussi sur la sensibilisation pour les inscriptions sur les listes électorales et penser aux investitures parce que nous voulons aller en rangs serrés pour relever le défi ensemble.
Le parrainage est toujours contesté par l’opposition. Pourquoi jugez-vous la nécessité de l’expérimenter une seconde fois après 2019 ?
Il faut que les gens se rappellent que la Cedeao, quand elle avait parlé de cette question, s'est basée sur plus de 300 partis politiques qui existent au Sénégal. Nous savons tous que dans notre pays, il y a des lois et règlements qui fonctionnent par rapport à ces partis politiques là. Mais nous savons qu’aujourd’hui, qu’il n’y pas 100 partis politiques qui fonctionnent normalement dans ce pays.
Maintenant, il faut savoir que quand il y a un mode de fonctionnement spécifique dans un pays, il faudrait que l’on respecte ses lois et règlements ainsi que l’évaluation respective que le ministère a fait par rapport à cela. Si l’État juge d’aller vers le système de parrainage, c’est parce que c’est la loi électorale qui l’exige. Jusqu’à preuve du contraire, la loi électorale dit que « pour aller aux élections, il faut avoir des parrainages. » Nous sommes dans un pays de droit, dans une république, dans une démocratie. Notre ligne de mire c’est d’aller vers le parrainage car, c’est la loi qui le dit. Le reste n’est que commérage qui n’intéresse que ceux qui y sont. Nous sommes dans l’action.
À 4 mois de la fin de la 13elégislature, quel bilan tirez-vous en tant que premier vice-président de l'Assemblée nationale ?
Un bilan satisfaisant. Quand on est à l’assemblée nationale, le parlementaire en tant que représentant du peuple, a comme fonction de voter des lois et de travailler à contrôler l’action du gouvernement. L’assemblée nationale fait normalement son travail en votant des budgets, des lois, se déploie sur le terrain à travers ses commissions et mène des missions d’information.
Tout ce qu’on fait à l’assemblée nationale n’est pas toutefois sur la place publique. Vous savez mieux que moi que nous avons des travaux en commission technique, des missions à l’étranger etc… Malgré quelques quolibets, je tire vraiment un bilan satisfaisant parce que nous avons des hommes et des femmes parlementaires qui ont toujours donné pour représenter dignement les populations...
DAKARACTU
Ici à Thiès, nous avons eu à faire une analyse objective des élections. D’abord la première chose était de remercier les militants et militantes de la coalition Benno Bokk Yakaar. En effet, si nous prenons par exemple les résultats sur le plan global, la camp présidentiel reste majoritaire au niveau du département de Thiès et même au niveau de la commune. Si nous voyons les différentes listes issues de la majorité présidentielle, nous restons largement majoritaires. Ce qui n’enlève en rien le mérite de ceux qui ont gagné. Cependant, avec une analyse objective, Benno reste bien majoritaire dans la commune et le département.
Il y a certes des choses à revoir au niveau de notre coalition parce que si nous avons perdu ces élections ici à Thiès, c’est parce qu’il y’a eu des problèmes. D’abord, il y a eu la division au sein de nos rangs, ensuite il y a eu des sanctions d’un côté comme de l’autre. Mais quand on sort d’une élection, il ne faut pas jeter l’opprobre sur telle ou telle personne. Ce qu’il faut faire, c’est de voir les problèmes, de faire un diagnostic objectif et ensuite essayer de tout faire pour gagner les prochaines élections et c’est ce que nous sommes en train de faire.
Est-ce que c’est Macky Sall qui est sanctionné ?
Vous savez, on ne peut pas parler de sanctions. Il faut être objectif. Aujourd’hui, globalement, Benno Bokk Yakaar a gagné ces élections locales au niveau national. Maintenant, il y a eu un message que les populations ont lancé à la majorité présidentielle. Ce n’est pas le président en personne qui est sanctionné parce que s’il ne s’agit que de bilan, tout le monde voit les résultats sur le terrain. Il y a des problèmes au niveau de notre coalition qu’il faut régler et nous l’avons compris.
Maintenant, quand on va faire un diagnostic sur le terrain, on ne divulgue pas en public que nous allons faire concrètement parce que chaque entité a sa propre stratégie pour gagner des élections. Nous avons fait un diagnostic interne, relevé les problèmes qui existent et vous avez vu dernièrement, que nous avons envoyé plus de 180 missionnaires dans les différents départements du Sénégal. Donc sachez que nous sommes bien conscients des difficultés et sommes en train de les régler pour gagner les élections à venir et avoir une majorité confortable à l’assemblée nationale.
Vous avez bien mesuré les faiblesses qui ont été exploitées par Yewwi Askan Wi ?
Nous sommes bien conscients de cela. Il faudrait juste qu’on soit objectif et ne pas se leurrer. Je pense que l’unanimité n’existe nulle part, même le Tout Puissant ne l’a pas. Aujourd’hui, il y a des sénégalais qui ne sont pas d’accord avec les choix du présidents Macky Sall, il y en a d’autres qui ne sont pas d’accord avec des projets d’autres maires, mais je pense qu’il faudrait qu’on soit objectif, on l’a été et je pense que nous sommes bien sur la bonne voie.
Comment analysez-vous l’affaire judiciaire Sonko/Adji Sarr, un an après… ?
C’est une affaire qui ne devrait pas tenir en haleine tout un peuple quand même. Je rappelle au passage, que dans une démocratie, c’est tout à fait normal qu’il y ait un pouvoir et une opposition. Pour une démocratie qui se veut normale aussi. Le Sénégal est une démocratie majeure.
Cette affaire judiciaire dont vous faites allusion est pendante devant la justice. Si quelqu’un se déplace dans un salon de massage, on l’accuse de viol, je pense qu’il doit prendre ses responsabilités, prendre son courage à deux mains et aller répondre devant la justice au lieu de passer son temps à crier au complot politique. C’est une affaire qui ne nous intéresse pas et lui-même, sait que cela ne nous intéresse pas. Quand il se levait pendant le couvre-feu pour aller dans ce salon, nous n’étions pas au courant. Cela ne nous intéresse absolument pas. Je reprends les propos d’Aminata Touré pour dire simplement « que ce n’est pas Benno qui détient le carnet de rendez-vous de sweet beauté ».
Mais pour le moment, la justice est en train de faire son travail. Après cela, chacun est libre de faire ses commentaires. C’est une affaire qui ne nous empêchera pas de continuer à travailler pour l’intérêt du Sénégal et de préparer les élections législatives et d’avoir une majorité confortable à l'Assemblée nationale. Mais aussi, c’est une affaire qui ne va pas bloquer notre dynamique parce que les gens ont compris que la manipulation que certains sont en train de faire ne passera pas. On va aller vers des élections libres, transparentes et démocratiques malgré une très mauvaise foi de cette opposition en manque d’arguments valables.
Croyez-vous que le procès aura bien lieu ?
Je me répète, l’affaire Adji Sarr/ Ousmane Sonko ne nous intéresse pas. Nous sommes en train de travailler pour les sénégalais. Le reste est du ressort de la justice. C’est une affaire civile et celui qui est accusé n’a qu’à aller se défendre, tout simplement.
Comment engagez-vous les élections législatives de 2022 ?
Nous les préparons normalement, c’est-à-dire rassembler les militants et sympathisants de la coalition Benno Bokk Yakaar avec notamment des missions d’écoute et d’évaluation qu’on a envoyées pour les remobiliser. Nous travaillons aussi sur la sensibilisation pour les inscriptions sur les listes électorales et penser aux investitures parce que nous voulons aller en rangs serrés pour relever le défi ensemble.
Le parrainage est toujours contesté par l’opposition. Pourquoi jugez-vous la nécessité de l’expérimenter une seconde fois après 2019 ?
Il faut que les gens se rappellent que la Cedeao, quand elle avait parlé de cette question, s'est basée sur plus de 300 partis politiques qui existent au Sénégal. Nous savons tous que dans notre pays, il y a des lois et règlements qui fonctionnent par rapport à ces partis politiques là. Mais nous savons qu’aujourd’hui, qu’il n’y pas 100 partis politiques qui fonctionnent normalement dans ce pays.
Maintenant, il faut savoir que quand il y a un mode de fonctionnement spécifique dans un pays, il faudrait que l’on respecte ses lois et règlements ainsi que l’évaluation respective que le ministère a fait par rapport à cela. Si l’État juge d’aller vers le système de parrainage, c’est parce que c’est la loi électorale qui l’exige. Jusqu’à preuve du contraire, la loi électorale dit que « pour aller aux élections, il faut avoir des parrainages. » Nous sommes dans un pays de droit, dans une république, dans une démocratie. Notre ligne de mire c’est d’aller vers le parrainage car, c’est la loi qui le dit. Le reste n’est que commérage qui n’intéresse que ceux qui y sont. Nous sommes dans l’action.
À 4 mois de la fin de la 13elégislature, quel bilan tirez-vous en tant que premier vice-président de l'Assemblée nationale ?
Un bilan satisfaisant. Quand on est à l’assemblée nationale, le parlementaire en tant que représentant du peuple, a comme fonction de voter des lois et de travailler à contrôler l’action du gouvernement. L’assemblée nationale fait normalement son travail en votant des budgets, des lois, se déploie sur le terrain à travers ses commissions et mène des missions d’information.
Tout ce qu’on fait à l’assemblée nationale n’est pas toutefois sur la place publique. Vous savez mieux que moi que nous avons des travaux en commission technique, des missions à l’étranger etc… Malgré quelques quolibets, je tire vraiment un bilan satisfaisant parce que nous avons des hommes et des femmes parlementaires qui ont toujours donné pour représenter dignement les populations...
DAKARACTU