Abdou Karim Fofana : « Il faut renforcer le dispositif du système de parrainage »

POLITIQUE
Jeudi 18 Janvier 2024

Invité sur le plateau de "Soir d'infos" sur la Tfm hier mercredi, le Ministre Porte-parole du Gouvernement, a d’emblée précisé que le Sénégal est une grande démocratie et l’étape des parrainages dans le processus électoral, en est une parfaite illustration, avec la publication de la liste provisoire des candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Abdou Karim Fofana a plaidé en faveur d’un renforcement du système des parrainages, soulignant que cette étape vise à filtrer les candidats et à garantir une participation éclairée.


Selon le Ministre, le Sénégal, en tant que grande démocratie, a traversé avec succès l’épreuve des parrainages, comme en témoigne la récente publication de la liste provisoire des candidats retenus par le Conseil Constitutionnel. Il a insisté sur le fait que de nombreux candidats, initialement sujets de scepticisme, ont réussi à obtenir les parrainages nécessaires, démontrant ainsi que les critiques à l’égard du processus étaient infondées.
« Le parrainage, c’est pour filtrer, et les candidats qui ne peuvent pas obtenir 1% du suffrage ne devraient pas participer au scrutin », a-t-il affirmé. Bien que le processus de parrainage ait été assoupli, il estime qu’il est essentiel de le renforcer davantage pour préserver la qualité de la démocratie sénégalaise.
Dans un contexte similaire, la Coalition Benno Bokk Yakaar a pris l’initiative de saisir le Conseil constitutionnel afin de faire invalider les candidatures de Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye. Abdou Karim Fofana a justifié cette démarche en soulignant que ces deux candidats provenaient d’un parti politique dissout par la loi. Il a insisté sur la nécessité d’élections inclusives, transparentes et ouvertes, mais uniquement pour des républicains respectant les critères du code électoral.
« Nous n’accepterons pas des candidats qui ne remplissent pas tous les critères requis par le code électoral et, de surcroît, des fossoyeurs de la République connus pour leur défiance à l’égard de nos institutions. Nous n’hésiterons jamais à saisir toutes les voies de recours que nous offre la justice pour les attaquer », a-t-il ajouté. En ce qui concerne d’autres recours, AKF estime qu’il revient également au Conseil Constitutionnel d’apprécier et de statuer sur le respect de la loi.